Mannequin de mère en fille : les gènes du podium

Telle mère, telle fille ! Yolanda Hadid et Bella Hadid, Vanessa Paradis et Lily-Rose Depp, Cindy Crawford et Kaia Gerber… Découvrez les histoires de ces lignées de mannequins qui transmettent l’allure de génération en génération.

  • Baptisées par la mode
  • Le mannequinat sinon rien 
  • Beaucoup de prétendantes pour peu d’élues

« C’est le portrait de sa mère ». Voilà la formule consacrée qui collerait parfaitement à ces jeunes femmes, qui, en grandissant, ont voulu à leur tour choisir les studios photo et les podiums comme lieu de travail. Alors que certaines ont réussi avec brio ce pari en dépassant la carrière de leur maman, d’autres ont plutôt fait un passage dans le mannequinat aussi rapide que le flash d’un appareil photo. Tour d’horizon de ces « filles de » mannequins au destin étoilé. 

Le mannequinat en héritage

Baptisées par la mode

La progéniture des mannequins hérite souvent d’un cocktail de gènes dopé à la beauté et d’un réseau très large. Ainsi, devenir mannequin peut sembler naturel pour cette dernière. Baignée depuis toujours dans le monde de la mode, celui-ci n’a plus de secrets pour Lily-Rose Depp. En couche-culotte, elle essayait déjà les chaussures Chanel de sa mère dans les ateliers de la grande maison. Interrogé par Vogue UK en décembre 2016, Karl Lagerfeld expliquait que c’était une évidence pour lui de choisir la jeune femme comme égérie, l’ayant côtoyé depuis sa naissance : « C’était une enfant adorable, mais personne n’aurait cru qu’elle aurait une personnalité aussi forte si jeune. Le bon côté c’est qu’elle ne ressemble ni à son père ni à sa mère. Avec son air fragile, le mélange est stupéfiant et cela créé quelque chose d’unique. Lily-Rose est une jeune fille de la nouvelle génération avec toutes les qualités d’une star ». On ne peut faire meilleur adoubement ! 
Bien avant qu’ils soient en âge de faire leurs propres choix, ce sont parfois leurs mamans qui poussent ces enfants devant l’objectif d’un photographe. Comme Charlotte Gainsbourg, qui a enrôlé sa fille Alice Attal pour la célèbre campagne publicitaire Comptoir des Cotonniers. De même, à dix ans seulement, Kaia Gerber, fille de Cindy Crawford, se retrouve à poser pour une campagne Versace Junior. Simple expérience mère-fille ou étrier destiné à faire naître une vocation dans la tête de leur enfant, nul ne le sait.

Le mannequinat sinon rien

Pour de nombreuses jeunes filles comme Gigi et Bella Hadid, poser en couverture de magazines comme leur mère Yolanda est un objectif de vie. À peine majeures, elles embrayent sur leur carrière de mannequin et décident de ne pas aller à l’université. Même logique chez Kaia Gerber, qui fait sa première fashion week à 16 ans pendant que les jeunes de son âge sont tous en cours. Peu importe pour ces passionnées qui veulent « faire comme maman » voire faire mieux. La dernière du clan Crawford-Gerber expliquait à Vogue Paris en avril 2016 : « Mes objectifs sont de continuer dans cette voie, de travailler avec encore plus de personnes incroyables et de développer avec eux de vraies relations durables. (…) J’ai la sensation qu’une nouvelle ère de supermodels est en train de se créer et je ne peux que rêver d’en faire partie ». Vous l’aurez compris, Kaia n’est pas là pour faire de la figuration et compte marquer l’histoire comme sa mère.
Dans cette lignée, la marque Dolce & Gabbana a misé pendant plusieurs saisons sur cette jeunesse dorée en quête de projecteurs pour s’envoler aussi haut que leurs parents célèbres. Exit les mannequins traditionnels, le duo de créateur italien a tenté un coup de poker en ne faisant défiler que des enfants de stars. Parmi eux, le fils de Cindy Crawford, les filles de Lucie de la Falaise et Patti Hansen. La griffe espère ainsi apporter une plus-value à son défilé tout en usant et abusant du mot « Millenials » dans ses campagnes. Une aubaine pour les fils et filles de mannequins avides de podiums à dévaler.

Beaucoup de prétendantes pour très peu d’élues

Gigi, Bella, Lily-Rose, Kaia attisent les foules de fans sur les réseaux sociaux et à l’entrée des défilés. Devenues des it-girls, elles font partie de cette nouvelle génération de mannequins connectés ultra suivis. Elles sont pourtant très peu à arriver à ce niveau de popularité. Si beaucoup d’enfants de mannequins telles Anna Van Ravenstein, Aiden Curtiss ou Lily McMenamy sont connues dans le microcosme de la mode et arpentent saison après saison les podiums des plus grandes marques, elles n’atteignent pas pour l’instant le firmament du mannequinat. 
Loin des podiums, d’autres « filles de » ont la chance de pouvoir poser devant l’objectif de grands photographes renommés qui ont immortalisé leur mère avant elles, mais n’arrivent pas pour autant à franchir les portes blindées des castings de défilés. Pire, certaines sont demandées par les magazines uniquement si elles posent avec leur mère. Le package complet ou rien. Car l’enfant de star fait vendre et passionne. Il a grandi (ou non) sous les projecteurs et nourrit une vraie curiosité chez les lecteurs. 
À l’inverse, d’autres filles de top comme Nine et Violette d’Urso, ont accepté de jouer le jeu du mannequinat juste le temps d’une campagne pour un parfum Bottega Veneta pour la première et à l’occasion d’un shooting avec Karl Lagerfeld pour Chanel pour la seconde. Une fois les appareils photos rangés, elles se sont immédiatement remises à leurs devoirs et font toutes les deux de brillantes études. Un autre sens des priorités.

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