Un équipement adapté et quelques astuces vous permettront d’arroser vos plantes au bon moment.
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Je sélectionne les végétaux
Choisir des variétés adaptées à la région et au climat est fondamental. On évite le gazon dans le sud de la France – à remplacer par exemple par du gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia) – on privilégie les plantes peu gourmandes en eau : sedum (l’orpin des jardins), achillées, pavot de Californie (photo), Echinops ritro ou « boule bleue », santoline, lavande…
L’astuce : on récupère l’eau de pluie ou l’eau de rinçage des fruits et légumes en cuisine, pour abreuver les plantes.
J’installe un paillage
Cette opération a un triple avantage. Elle protège les plantes des agressions du soleil (ou du froid), limite la repousse des mauvaises herbes, et réduit les besoins en eau. Fait de copeaux de bois, de déchets végétaux (récupérés lors de la coupe des arbres ou de la taille des haies), mais aussi d’herbe de la tonte, le paillage est écologique et économique.
J’opère à la bonne heure
Arroser à la tombée du jour permet aux plantes de s’hydrater en douceur toute la nuit, et évite la prolifération de champignons. A l’automne ou par temps plus frais, vous pouvez tout aussi bien arroser le matin. Quoi qu’il en soit, ne mouillez jamais les fruits, les fleurs ou les feuilles, ça les abîme. Visez les pieds.
A savoir : la fréquence des arrosages dépend du développement des racines. Plus elles croissent en profondeur moins l’arrosage doit être fréquent, mais il devra être abondant pour que l’eau pénètre bien dans le sol. Si elles restent à environ 50 centimètres de la surface, il faut veiller à un apport d’eau régulier.
Les atouts du goutte-à-goutte
Avec l’arrosage automatique, plus de flaque ni de gaspillage, la juste quantité d’eau est délivrée. Pour les plantes en pot, on utilise des goutteurs à piquer en terre ; pour les plates-bandes et les potagers, de petits asperseurs. Pour les haies, on place des tuyaux prépercés. Les fins tuyaux peuvent être camouflés sous la terre. Sur la terrasse ou au balcon, serpentant de pot en pot, les tuyaux restent visibles. Pour une meilleure esthétique, placez les goutteurs derrière les plantes. Pour piloter l’arrosage, on installe un programmateur sur le robinet, qu’on laisse ouvert en permanence.
Les conseils de l’experte
« L’installation d’un kit automatique est facile, rapide et évolutive. Comptez moins d’une demi-heure pour positionner quelques jardinières. Les éléments se clipsent, comme si on construisait un Lego. Il faut une paire de ciseaux pour ajuster les tuyaux à la longueur. Une fois le système en place, on choisit son programme d’arrosage, on règle le débit sur chaque goutteur selon la plante, puis on ne s’occupe plus de rien. L’hiver, on réduit l’apport d’eau ou on ferme le robinet. »
Merci à Julie Hoang, directrice marketing de Gardena
Notre sélection shopping
Malin. Kit automatique Easy Drip Hozelock, Gamm Vert, 54,90€.
Flexible. Tuyau L 25 mètres, « Tuffhoze », Hozelock chez Leroy Merlin, 47,90€.
En couleur. Arrosoir en acier et polyester coloré, 5 l, « Socker », Ikea, 12,99€.
Solaire. Arrosage automatique « Aqua Bloom », Gardena, chez Castorama, 114€.
Anti-gaspi. Pot et cuve de récupération d’eau de pluie, 220 l, Garantia chez Truffaut, 169€.
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