Invitée sur les ondes de France Inter ce jeudi 4 mars, Claire Chazal a réagi au documentaire sur l’affaire DSK. La journaliste est pointée du doigt à plusieurs reprises.
Elle se défend. Sur les ondes de France Inter ce jeudi 4 mars, Claire Chazal a réagi aux accusations à son encontre présentes dans le documentaire retraçant l’affaire DSK. Dans Chambre 2806, mis en ligne sur Netflix, une journaliste du Monde pointe du doigt Claire Chazal pour son interview de Dominique Strauss-Kahn réalisée à son retour des États-Unis. Le 18 septembre 2011, elle recevait l’ex-patron du FMI pour sa première prise de parole sur le plateau de TF1. Un entretien qui aurait été monté par Anne Sinclair, alors épouse de DSK et amie de la journaliste. Sur France Inter, elle s’est dite "furieuse" et "choquée" par ce sous-entendu. "On laisse entendre dans ce documentaire que ces questions ont été préparées, répétées, organisées", explique Claire Chazal, très en colère.
"Je ne veux incriminer personne. Je trouve dommage qu’on laisse entendre ça avec des moyens peu honnêtes intellectuellement et qu’on ne m’ait pas donné la parole, a continué Claire Chazal. (…) J’ai trouvé le procédé malhonnête, en tout cas sur le plan de la déontologie journalistique, cela m’a choquée." Sur les ondes d’Europe 1 peu après la mise en ligne de ce documentaire, elle réagissait déjà. "Je n’ai pas de compte à régler, j’ai d’ailleurs communiqué avec Jalil Lespert", expliquait-elle au sujet du réalisateur. L’accusation selon laquelle les questions auraient été préparées avec Anne Sinclair "est tout à fait fausse", affirmait-elle encore : "Je conteste beaucoup le fait qu’on m’accuse de ça, sans savoir et sans m’avoir au moins demandé ma version".
Claire Chazal livre sa version des faits
"Ça a été la première fois qu’il a pu dire ce qu’il s’était passé dans cette chambre, si ses amours étaient tarifées, son rapport aux femmes, ajoutait Claire Chazal. Toutes les questions ont été posées, mais cette interview n’a jamais, jamais été écrite à l’avance, répétée et préparée." Sur Europe 1, elle racontait alors la genèse de cette interview : "Nous avons, Germain Dagognet (qui était rédacteur en chef) et moi, rencontré Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn quelques jours avant. Nous les connaissions effectivement. Laisser entendre que c’est uniquement parce que j’étais l’amie d’Anne Sinclair que Dominique Strauss-Kahn est venu, c’est déjà un petit peu malhonnête intellectuellement. Mais nous étions amies, effectivement, et nous le sommes toujours. Et Dominique Strauss-Kahn, je le connaissais depuis toujours".
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