Trois ans après le succès de sa première aventure en solo, Wonder Woman a fait son retour avec une suite, disponible en VOD dans l’Hexagone à partir du 31 mars. Mais est-il impératif d’avoir vu l’opus précédent avant de se plonger dans celui-ci ?
En juin 2017, Wonder Woman faisait enfin ses premiers pas, en solo, sur grand écran, après plusieurs tentatives avortées et une apparition mémorable dans Batman v Superman, sous les traits de Gal Gadot. Devant la caméra de Patty Jenkins, la comédienne reprend son rôle et le succès est au rendez-vous avec 822,3 millions de dollars de recettes dans le monde. Très vite annoncée, une suite a vu le jour, mais son parcours a été plus compliqué.
Initialement attendu en novembre 2019, Wonder Woman 1984 avait d’abord été repoussé au mois de juin 2020, sur le créneau qui avait porté chance au premier opus. Mais le blockbuster s’est retrouvé au cœur des bouleversements causés par la pandémie de coronavirus. Après d’autres reports, il est finalement sorti le 25 décembre, dans les salles américaines encore ouvertes et sur HBO Max. Et s’il a longtemps été réservé aux cinémas français, il passera finalement par la case « petit écran » : dès le 31 mars en VOD, puis le 7 avril en DVD et Blu-Ray.
Maintenant que la question de sa disponibilité dans l’Hexagone est (enfin) réglée, une autre se pose : est-il impératif d’avoir vu le premier épisode pour voir et comprendre celui-ci ? Non selon sa réalisatrice et co-scénariste Patty Jenkins, qui prend les James Bond et Indiana Jones comme modèles. A savoir des films qui s’inscrivent dans une continuité par rapport aux précédents, mais peuvent fonctionner de manière indépendante.
Les méchants du premier opus, qui se déroulait à la fin de la Première Guerre mondiale, ne sont d’ailleurs plus les mêmes dans celui-ci, situé en 1984 comme son titre le sous-entend clairement : exit le Général Ludendorff, le Docteur Maru et même Arès, et place à l’homme d’affaires Maxwell Lord (Pedro Pascal) et à Barbara Minerva (Kristen Wiig), amenée à devenir la féline Cheetah. Et les tranchées européennes sont remplacées par l’Amérique des années 80.
Autre époque, autre ambiance donc. Mais les deux films, outre son héroïne, ont également un autre point commun : le personnage de Steve Trevor, joué par Chris Pine. Sans spoiler le premier opus, sachez néanmoins qu’une grande partie du parcours émotionnel et humain de Diana Prince repose sur sa fin. Le voir peut donc être utile mais ne vous inquiétez pas si ce n’est pas le cas, puisque les principales informations nous sont rappelées. Vous avez donc le choix.
Source: Lire L’Article Complet