- « Inspecteur Sun et la malédiction de la veuve noire » est une fort jolie surprise découverte au Festival d’Annecy.
- Arachnides et insectes se partagent la vedette de ce pastiche d’Agatha Christie.
- Le graphisme des créatures est fort réussi.
Le héros a huit pattes, pas moins. L’Inspecteur Sun et la malédiction de la veuve noire, découvert au Festival d’Annecy, est une parodie des romans à énigmes d’Agatha Christie. Le réalisateur espagnol de Deep en 2017, Julio Soto Gurpide, n’a pas manqué de fantaisie pour confronter son héros à une ténébreuse affaire de meurtre où il doit composer avec une craquante araignée sauteuse, une veuve noire sensuelle et un cricket rouge redoutable. Tout cela est drôle, enlevé et graphiquement réussi. On pense à Fourmiz ou à 1001 pattes qui mettaient également en scène le petit peuple des araignées et des insectes.
Même pour les arachnophobes
« Tout au long de l’histoire, on trouve d’innombrables fausses pistes, des suspects mystérieux et une intrigue ingénieuse tissée comme une toile d’araignée », explique Julio Soto Gurpide. Les années 1930 constituent un terrain de jeu idéal pour les animateurs et autres dessinateurs qui s’en donnent à cœur joie pour les décors mais aussi pour les costumes des bestioles aussi beaux qu’ingénieux.
Même les arachnophobes convaincus ont de bonnes chances de tomber sous le charme de l’Inspecteur Sun et de ses congénères. Ce détective, sorte d’Hercule Poirot très rigolo par sa façon de se prendre au sérieux en lissant ses moustaches, est une réussite tant par son graphisme que par son animation. Cette enquête riche en rebondissement et en gags mérite d’être découverte et ne pas disparaître au milieu des toiles de cette fin d’année.
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