Dès ce soir et jusqu’au 11 novembre, Arte consacre un cycle spécial au grand maître de l’épouvante. L’occasion de redécouvrir, en marge des Oiseaux ou de Psychose, certains de ses derniers chefs d’oeuvres parfois méconnus.
Dès ce soir, Arte dédie un cycle spécial à Alfred Hitchcock. L'occasion de revoir 4 films moins connus, mais tout aussi efficaces.
Complot de famille (1976)
Dans ce qui fut le dernier film d’Alfred Hitchcock avant sa mort, Barbara Harris joue Blanche Tyler, une voyante engagée par une vieille femme désespérée pour retrouver la trace de son neveu abandonné à la naissance. Lorsqu’elle et son mari trouvent enfin une piste, une course contre la montre, et contre la mort, démarre alors, qui mêle secrets de famille, kidnapping et exhumation de corps.
Karen Black dans Complot de famille en 1976
© Collection Christophel © Universal Pictures
Ce soir à 20h55
Frenzy (1972)
Dans le Londres des années 1970, Richard Blaney (Jon Finch) perd son emploi de barman, accusé d’avoir la main lâche sur sa consommation personnelle. Cet ancien pilote de chasse se trouve rapidement recherché par la police, qui l’accuse d’être le responsable de plusieurs meurtres par étranglements, dont celui de son ex femme Brenda (Barbara Leigh-Hunt). Devenu malgré lui le coupable idéal, Richard tente de sauver sa peau.
Jon Finch et Barbara Leigh-Hunt dans Frenzy en 1972
© Collection Christophel © Universal Pictures
Ce soir à 22h50
L’étau (1969)
Critiqué lors de sa sortie pour dépeindre une vision trop américaine de la guerre froide, L’étau est en effet une commande des studios de cinéma américains pour servir la cause patriotique en plein combat contre l’URSS. Le film raconte l’histoire d’André Devereaux (Frederick Stafford), un espion français engagé par la CIA pour enquêter sur un accord passé entre le gouvernement de Fidel Castro et l’URSS. Arrivé à Cuba, il est confronté à un mystérieux réseau pro soviétique français. Inspiré du roman Exodus de Leon Uris et d’un scandale d’espionnage français baptisé l’Affaire Saphir, L’étau offre une vision cynique du monde pendant la guerre froide, et signe la rencontre entre Hitchcock et trois grands acteurs français de l’époque, Philippe Noiret, Michel Piccoli et Claude Jade.
L’étau en 1969
© Collection Christophel © Universal pictures
Lundi 11 novembre à 20h55
Le rideau déchiré (1966)
Également commandé à Hitchcock à des fins patriotiques, Le rideau déchiré met en scène Paul Newman dans le rôle de Michael Armstrong, un jeune savant atomiste, et Julie Andrews dans celui de Sarah Louise Sherman, sa compagne et assistante. Parti à Copenhague pour un congrès, le couple achève son voyage à Berlin-Est, où Sarah suit discrètement Michael, parti en secret pour travailler sur un programme antimissile. Un film politique qui mêle avec brio une histoire d’espionnage et des décors angoissants qui offrent une vision cauchemardesque de la RDA.
Julie Andrews et Paul Newman dans Le Rideau déchiré en 1966
© Archive Photos/Getty Images
Lundi 11 novembre à 22h55
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