Pitchfork Festival à Paris : la vitrine d’un site devenu roi

Chromatics, Jamila Woods, Helado Negro, Squid, Slowthai, bien que très excitants, ce ne sont pas les noms les plus connus, c’est sûr. Mais tous ces artistes à l’affiche du neuvième festival parisien organisé par Pitchfork, ont vu leurs albums encensés par le site web cette année. En 24 ans d’existence, il s’est imposé en acteur majeur de la critique musicale. Adam Krefman, le boss du festival, insiste sur un point : « En tant que plateforme éditoriale, le site est souvent vu comme un monolithe, imposant une opinion… Mais il y a tout le temps des disputes entre nous, et c’est ce débat constant qui fait de Pitchfork une voix bien vivante dans le monde de la musique« .

Tout le monde a son idée de PitchforkAdam Krefman, directeur exécutif du Pitchfork Festival

Le principe de la notation sur dix est ultra-simple, compréhensible. Souvent critiqué aussi : Pitchfork est parfois taxé d’élitiste ou snob. Mais aujourd’hui, aucun artiste ne peut se permettre de l’ignorer, certains l’affichent même dans leur stratégie de promotion. En quelques années, le site installé à Chicago, très rock au début, a également suivi la tendance et fait une place au hip-hop et à bien d’autres esthétiques : « On parle depuis longtemps des genres et des périodes ‘post-quelque chose’, estime Adam Krefman, et beaucoup d’institutions médiatiques maintiennent ces étiquettes… Je pense que Pitchfork a beaucoup fait pour abattre ces murs« .

Résultat : la première soirée est désormais réservée au hip-hop et aux esthétiques « urbaines », avec ce jeudi soir Hamza, Mura Masa, Ezra Collective et en tête d’affiche un grand nom venu de Londres, Skepta.

Le Pitchfork à Paris, une institution en vitrine–‘—-‘–

Pitchfork Music Festival, Grande Halle de la Villette à Paris, du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre, avec Primal Scream, Chromatics, Skepta, Sebastian, Charli XCX, The 1975…

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