Supreme est aussi audacieuse que son nom l’indique : le logo de la marque, qui se présente sous la forme d’une boîte rouge avec écrit « Supreme » en blanc Futura Heavy Oblique, est largement inspiré de l’art de la propagande de l’artiste conceptuelle américaine Barbara Kruger rendue célèbre grâce à ses photos-montages juxtaposées avec des slogans presse provocants.
Autrefois représentant d’une marque de skaters underground, le logo désormais célèbre de Supreme a également été utilisé dans le cadre de partenariats avec des designers et des marques de luxe soigneusement sélectionnés – la collaboration de Supreme avec Louis Vuitton en 2017 étant la plus notable.
Mais comment une marque de skaters basée à New York a-t-elle réussi à devenir l’une des marques de high-street les plus prolifiques au monde ? Voici un bref historique de l’ascension de Supreme, d’un simple magasin de skateboard à une marque de mode légendaire culte.
Précurseur de la hype
Supreme a été fondée par l’entrepreneur américain James Jebbia. Bien que Jebbia soit né aux États-Unis, il a vécu en Angleterre jusqu’à l’âge de 19 ans. Avant son aventure réussie avec Supreme, Jebbia était à l’origine le directeur de Stussy à New York au début des années 1990, au cours desquelles il a approfondi sa passion pour les sports urbains et les cultures de underground.
Le premier magasin Supreme a ouvert dans un ancien immeuble de bureaux sur Lafayette Street dans le centre de Manhattan en avril 1994. Il a été conçu en tenant compte des besoins des skaters avec une conception unique dans l’agencement du magasin : en disposant les vêtements sur les murs du magasin, un grand espace central permettait aux skaters avec leur typiquement large sac à dos d’entrer dans le magasin en skatant sans se heurter aux produit et les renverser. Ce magasin a vite disposé de sa fanbase de skaters qui formaient une équipe soudée au milieu des années 90 : les acteurs Justin Pierce et Harold Hunter, aujourd’hui décédés, en faisaient partie.
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