LE DOUBLE JEU D’ANNE JACOBS
La cour d’Augsbourg n’a rien à envier à celle de Londres. En 1913, le clan Melzer – industriels allemands fortunés – est préoccupé par l’avenir de sa lignée. Mais les deux héritiers semblent déterminés à dévier du destin qui leur est réservé. Paul, seul garçon, laisse son cœur soupirer pour une domestique, tandis que Katharina, débutante à marier dans l’année, subit les déconvenues du jeu amoureux. Depuis les quartiers du personnel, Marie, jeune orpheline et véritable héroïne du roman, observe une vie à laquelle elle peut seulement se contenter de rêver. Porté par une impressionnante galerie de personnages, « La Villa aux étoffes » raconte les prémices de la Première Guerre mondiale, en même temps que la subtilité des liens entre la vie des « downstairs » et celle des « upstairs ». Le premier tome d’une formidable saga familiale.
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« LA VILLA AUX ÉTOFFES », d’Anne Jacobs, traduit de l’allemand par Anne-Judith Descombey (10/18, 648 p.).
L’ENTRE-DEUX MONDES DE MOLLY KEANE
Quelle chance ont les lecteurs qui ne connaissent pas encore le romanesque délicieux de Molly Keane. « Fragiles Serments » se déroule à Silverue, domaine idyllique entre montagnes et mer irlandaise. En ce royaume figé règne lady Olivia Bird, matriarche belle, égoïste, adulée par son mari Julian, et tenant d’une main impitoyable sa progéniture. Mais lorsqu’Eliza – son amie de longue date et folle amoureuse de Julian – lui rend visite, elle vient troubler l’ordre de sa frivolité. Car les enfants de l’indifférente lady Bird souffrent en silence, en particulier les aînés : John, revenu vivre avec eux, après avoir été frappé par la dépression, et Sheena, 20 ans, partie à la dérive après une rupture. Avec une écriture mordante et poétique, Molly Keane étrille la haute société irlandaise des années 1930, révélant un monde qui se meurt sans jamais abandonner sa superbe.
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« FRAGILES SERMENTS », de Molly Keane, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud (La Petite Vermillon, 384 p.).
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