Le célèbre styliste japonais «s’est éteint le dimanche 4 octobre 2020 à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine des suites du Covid-19», a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Reconnaissable à sa figure ronde et ses lunettes, le célèbre créateur japonais Kenzo Takada est mort à l’âge de 81 ans. Il «s’est éteint le dimanche 4 octobre 2020 à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine des suites du Covid-19», a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
La plus japonaise des marques françaises
Né le 27 février 1939 à Himeji près d’Osaka, Kenzo Takada se passionne pour le dessin et pour la couture, enseignée à ses sœurs. Il arrive en France en 1965, par bateau dans le port de Marseille, et finit par s’installer à Paris, une ville qui le fascine. Lui qui pensait n’être que de passage s’y installe définitivement.
Moderne et colorée, sa première collection date de 1970, conçue depuis une boutique de la Galerie Vivienne. Très vite, sa mode aux influences nippones plaît. La France et l’Occident sont conquis par ses matières raffinées, ses teintes subtiles et ses motifs fleuris. En 1976, le styliste déménage vers un lieu plus grand, place des Victoires. À l’époque, la plus japonaise des marques françaises porte encore le nom de Jungle Jap, avant de prendre son identité définitive en 1980. C’est la naissance de Kenzo, tout court.
Fleurs brodées et manches kimono
Les pyjamas tailleur, les pulls aux manches kimono, les fleurs brodées, la soie, sont les clés de la réussite de Kenzo, une mode branchée et luxueuse, qui séduit rapidement et s’impose. La mode masculine complète les collections féminines à partir des années 1980, puis la mode pour les enfants, l’univers de la maison et la parfumerie. Les campagnes publicitaires font partie des atouts de Kenzo avec des réalisateurs ou des photographes tels que Peter Lindbergh ou Hans Feurer qui prêtent leur talent à la marque.
En 1993, Kenzo Takada vent sa marque de vêtements au géant LVMH. La marque conserve ses classiques tout en se dirigeant vers des collections plus baroques et oniriques sous la direction artistique d’Antonio Marras. Le créateur japonais aux airs d’adolescent tirera sa révérence six ans plus tard.
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