Nasopharyngés, salivaires, antigéniques, sérologiques… Différents tests permettent de dépister le coronavirus. Lors de sa dernière allocution, le ministre de la Santé Olivier Véran a mentionné les tests PCR multiplex qui permettent de détecter plus rapidement les nouvelles souches de virus. On fait le point sur leur fonctionnement.
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Selon le ministre de la Santé Olivier Véran, le variant britannique représente désormais 20 à 25% des infections au coronavirus sur le territoire français. Quant aux souches sud-africaine et brésilienne, elles concernent 4 à 5% des contaminations. Lors de sa dernière conférence de presse le 11 février, le ministre de la Santé a évoqué les tests de dépistage par PCR multiplex afin de limiter la propagation des mutations. Selon lui, ces tests permettent de « gagner des heures précieuses dans la lutte contre les variants ».
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a notamment recommandé l’utilisation des tests PCR multiplex pour suivre l’évolution des mutations de la Covid-19 à l’échelle mondiale. Mais quelles sont les différences avec un prélèvement nasopharyngé classique ? Les tests PCR multiplex sont capables de détecter plusieurs agents pathogènes ciblés à partir d’un même prélèvement et dans la même réaction d’amplification. Ils permettent donc de repérer les variants du coronavirus alors que les tests PCR actuels ne permettent pas de les identifier.
Comment détecter les nouveaux variants du coronavirus ?
Pour l’heure, les tests PCR multiplex ne sont pas démocratisés en France, mais ils pourraient bientôt remplacer les tests PCR classiques. Différentes méthodes ont cependant été déployées afin de détecter les nouvelles souches de coronavirus.
Le 7 février dernier, la Direction Générale de la Santé a dévoilé sa nouvelle stratégie de dépistage. Lorsqu’un patient est testé positif à la Covid-19, il est désormais obligatoire de réaliser un test PCR de criblage en seconde intention. Le but ? Identifier les malades porteurs d’une nouvelle souche de coronavirus. Ce test est effectué dans les 36 heures suivant le résultat positif. Le laboratoire en charge du test de criblage délivre les résultats au laboratoire qui a réalisé le test de première intention. Ce dernier prévient ensuite le patient de la contamination et l’informe de la mutation par laquelle il est concerné.
À la suite d’un test de dépistage positif, un séquençage génomique de l’échantillon nasopharyngé peut également être réalisé afin de déceler une nouvelle souche de coronavirus.
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