Sciatique : les solutions pour soulager les douleurs

Quand le nerf sciatique est malencontreusement comprimé, cela fait mal. Très mal. Mais bien traitée, les symptômes de la sciatique peuvent passer en quelques jours.

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La sciatique, c’est quoi ?

La sciatique désigne l’inflammation du nerf sciatique et/ou de ses racines. Ce nerf, le plus long et le plus volumineux du corps humain, émerge du rachis (entre la 4e et la 5e vertèbre lombaire) et descend verticalement dans la cuisse et jusqu’au pied. Il se réveille généralement parce qu’il est comprimé par des disques intervertébraux (hernie discale) ou plus rarement des zones osseuses (arthrose, luxation de la hanche…) ou une tumeur (osseuse vertébrale, de la racine du nerf…). Cela occasionne une douleur souvent intense, qui peut s’étendre dans tout le bas du corps. Problèmes lombaires aigüs (lumbago) ou chroniques sont des signes avant-coureurs qui doivent alerter.

Des antalgiques et ou une ceinture lombaire pour soulager

Un traitement à base de médicaments antalgiques et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) vise à rendre la crise de sciatique la plus courte et la moins pénible possible. Le port d’une ceinture lombaire ou d’un corset en résine pendant quelques semaines vient en appui des comprimés.

Pourquoi ça marche ? En cas d’inflammation ou de compression du nerf sciatique entre les disques intervertébraux, la douleur vive qui s’étend du haut de la fesse au pied est favorisée par la station debout mais rarement soulagée par le repos. Les antalgiques, qui calment la douleur, et les anti-inflammatoires, qui réduisent l’inflammation, sont alors la meilleure façon d’apporter un mieux-être.

Comment ça se passe ? Le traitement à base de paracétamol et d’AINS (type ibuprofène) est prescrit pour quelques jours, puis réévalué (médication plus forte, infiltrations) en fonction des résultats. Il s’accompagne d’un arrêt de travail d’un ou deux jours. Ceinture lombaire et corset sont réservés aux douleurs intenses et permettent de poursuivre confortablement ses activités quotidiennes.

Sciatique : de la kinésithérapie pour prévenir les récidives

La kinésithérapie avec massages, ultrasons, application de chaud… permet de détendre la zone endolorie. Mais l’autre rôle du kiné consiste à faire travailler le patient, à stimuler ses muscles et à lui donner les clés pour éviter une nouvelle inflammation.

Pourquoi ça marche ? Les massages, les ultrasons… ont un effet apaisant et décontractant sur les douleurs persistant après le traitement et sur les contractures musculaires générées par l’inflammation. La gym permet quant à elle d’apprendre comment bouger au quotidien (entrer/sortir du lit, de la voiture, se baisser…) sans raviver l’inflammation, de maîtriser les étirements doux qui soulagent le rachis et de corriger la posture.

Comment ça se passe ? En une dizaine de séances remboursées par la Sécurité sociale. De la kiné passive (le praticien bosse : massages…) d’abord puis active (le patient pratique des exercices).

Des étirements pour prévenir la sciatique

Pour prévenir la sciatique, il convient d’être attentif à son corps : bien bouger, adopter une position adéquate si on est assis de façon prolongée, s’automasser et s’étirer. Le kinésithérapeute pourra vous montrer les bonnes postures pour prévenir et soulager vos douleurs. Vous pouvez aussi vous masser régulièrement la zone lombaire avec des accessoires comme un rouleau masseur, une balle de tennis ou un tapis de fakir.

Merci à Luc Chenal, médecin généraliste.

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