Un geste symbolique pour interpeller le maire de la ville. Retour sur leur action.
Mercredi dernier, 32 femmes se sont présentées à la piscine municipale Jean Bron, à Grenoble. Une fois dans les vestiaires, 6 d’entre elles ont ont enfilé leur burkini au lieu du maillot de bain réglementaire. Le but ? Interpeller Éric Piolle, le maire écologiste de la ville, afin d’obtenir le droit de se rendre à la piscine avec cet habit de bain couvrant. « C’était 20 minutes de bonheur. Les gens nous ont applaudies quand on est entré dans l’eau avec nos maillots de bain couvrants », a expliqué l’Alliance Citoyenne de Grenoble dans un communiqué. Une action qui a nécessité l’intervention de la police.
Des agents de la police municipale ont alors dû se rendre sur place pour évacuer les militantes « dans le calme, sans violence ». Selon les informations du Figaro, les femmes ont été verbalisées à la sortie de la piscine.« Les personnes ont été exclues pour deux mois comme le prévoit le règlement. Et celui-ci n’évoluera pas au cours de cet été », a expliqué Annabelle Bretton, adjointe à la démocratie. « Nous leur avons dit que nous agirions toujours de cette façon à chaque action de ce type, car on applique le règlement intérieur. Elles veulent qu’on le change, mais pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. Nous les avons déjà reçues trois fois », a-t-elle rajouté. Le droit au port du burkini, un débat qui divise en France, et ce chaque année…
1/2 M. le PM @JeanCASTEX, des instances nationales et internationales confirment que seules l’hygiène et la sécurité justifient l’interdiction d’une tenue de piscine. Tout autre motivation contreviendrait aux libertés publiques. La puissance publique ne pourrait cautionner cela. pic.twitter.com/LcJuW4uWWs
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