Le menu de fête idéal pour limiter les dégâts selon un médecin nutritionniste

Noël arrive. Et à l’heure ou beaucoup se préparent à déguster quantité de toasts de foie gras, de bûches pâtissières, et de truffes au chocolat, certains autres, attentifs à leur poids, redoutent l’explosion des calories. Cyril Gauthier, médecin-nutritionniste et membre du Collège scientifique de la Fondation Ramsay nous donne un exemple de repas de fête idéal pour limiter les dégâts.

Repas de fête : l’apéritif

C’est le plus gros piège des repas de fête : l’apéritif. La raison ? Généralement composé de toast de saumon fumé, de cacahuètes, de gâteaux secs salés, le tout arrosé de champagne,« l’apéritif est très dense en énergie », décrit Cyril Gauthier. Sans compter que bien souvent, on a tendance à se servir en quantité trop importante à l’apéritif (notamment parce que le plat de résistance se fait attendre…). Ceux qui souhaitent éviter les écarts : restez vigilants.

Le pire dans tout cela ? « Ce sont l’alcool et les boissons sucrées, véritables calories vides », selon le professionnel. De plus, l’alcool peut avoir un effet désinhibant qui risque de faire tomber nos barrières et nous faire craquer pour ce énième toast de saumon fumé et sa crème fraîche maison… À éviter donc.

La marche à suivre ? Pour l’apéritif, on mise donc sur des aliments riches en fibres et en antioxydants (vitamine C, caroténoïdes, vitamine E, acide folique…), un mélange de légumes, de céréales, de fruits d’oléagineux et de légumineuses. En faisant attention à la sauce, on peut se lancer dans une recette de verrines maison par exemple. Ou opter pour un plateau de fruits de mer (en faisant attention ici aussi à la sauce, au beurre ou encore à l’aïoli). Quid des toasts de foie gras ? « Le foie gras contient beaucoup de graisses mais la plupart sont des lipides mono insaturées, donc pas si mauvaises. On se l’autorise – en quantité raisonnable bien sûr – sur du pain de seigle », recommande-t-il.

Quel plat idéal pour un repas de fête ?

L’apéritif passé, place au plat. « Concernant les viandes, la dinde est moins grasse que le poulet ou le chapon », indique Cyril Gauthier. « Le gibier peut également être une bonne alternative », bien qu’il faille rester vigilant à la sauce qui l’accompagne. En complément, on mise sur des féculents ou des légumineuses.

Le piège à éviter impérativement ? « Le pain et les à-côtés », selon le médecin-nutritionniste. Et le fait de manger trop vite. « Il vaut mieux manger lentement pour faciliter le travail de votre tube digestif ». Idem, on se sert des petites quantités, à l’image des plats servis dans les grands restaurants. Dernier conseil du professionnel : ne vous forcez pas à finir votre assiette (et si on en laissait un peu pour demain…?).

Fromage et desserts : mode d’emploi

Last but not least, l’étape du plateau de fromage et du dessert. Pour les inconditionnels du fromage, mieux vaut opter pour des pâtes molles qui contiennent plus d’eau que les pâtes dures et sèches ou des fromages frais. Le tout accompagné de pain complet.

En dessert, on évite les bûches à la crème et on privilégie les gâteaux glacés ou un assortiment de mendiants composés de fruits séchés et d’oléagineux riches en fibres et en antioxydants.

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