Pressée de vendre votre bien, vous n’avez pas plus envie de patienter six mois que de voir piétiner des acheteurs indécis dans votre salon ?
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Des sociétés spécialisées telles Appartement Cash, Dili, Homeloop (à Paris, Lille, Nantes et Lyon), Zefir ou Vendez-votre-maison promettent depuis peu de soumettre une offre d’achat sous quarante-huit heures via internet, et sans visites. Ça vaut le coup ?
Une procédure éclair
Sur le site de la société choisie, vous répondez à un questionnaire détaillé (adresse, surface, étage), pour obtenir une estimation. Puis on vous propose un rendez-vous physique afin d’affiner le prix. Vous devrez également envoyer votre titre de propriété, votre avis de taxe foncière et, en copropriété, les PV des trois dernières assemblées générales. Après examen des documents, vous recevez une offre ferme et définitive, sans clause suspensive de crédit. Si elle vous convient, vous signerez un compromis de vente sous cinq à dix jours, puis une vente classique chez le notaire deux à trois mois plus tard.
La vente accél opération coûteuse
Attention, cette rapidité n’est pas gratuite : selon les sites et le bien, on vous proposera un prix décoté de 8… à 20 % ! Mais rien ne vous interdit de le faire estimer gratuitement par une agence classique en parallèle et de refuser l’offre si vous la jugez ridicule. De leur côté, les spécialistes de la vente accélérée arguent que l’opération revient moins cher que le coût d’un prêt relais et de la commission d’une agence immobilière. Tentée ? Ces professionnels n’achètent pas de biens de plus de 750 000 euros (jusqu’à 1 million à Paris). Et ils privilégient les logements sans travaux dans des grandes villes, car ils ne souhaitent pas les garder longtemps. Une maison à la campagne a donc peu de chances de les intéresser !
Les conseils de l’experte
« L’opération fait gagner plusieurs semaines si l’on doit déménager rapidement ou si l’on s’est engagé à acheter et que le temps presse, par exemple quand le crédit relais arrive à échéance. Des héritiers contraints de régler un partage pour déclarer à temps la succession peuvent aussi y trouver leur compte. »
Merci à Laurence Boccara, coauteure de L’Immobilier pour les nuls (éd. First).
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