Le ministre de l’Intérieur a annoncé 3 nouvelles mesures importantes pour lutter contre les féminicides. Retour sur ses annonces.
En 2020, 102 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint selon l’annonce du ministre de l’Intérieur hier. Suite au meurtre violent de Chahinez en mai dernier, le gouvernement s’était déjà penché sur 6 nouvelles mesures pour protéger davantage les femmes en France. Si les chiffres sont en baisse, « le nombre d’interventions de la police et de la gendarmerie pour violences intrafamiliales reste très élevé : plus de 400 000, soit 45 interventions par heure« , a expliqué Gérald Darmanin à nos confrères du Parisien. « Il ne se passe pas une journée sans que le GIGN ou le Raid aille libérer une femme ou des enfants pris en otage… », rajoute-t-il. Quelles sont les 3 mesures principales qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur ?
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALESles principales annonces de ce matin dans @le_Parisien ????1️⃣Les plaintes pour violences conjugales doivent être traitées devant toutes les autres. En un mot, elles doivent remonter tout en haut de la pile. https://t.co/O8PtxRL3BI
Dans un premier temps, le gouvernement a pris une mesure déterminante : la suppression des mains courantes. « Maintenant, quand une femme vient évoquer sa situation, une plainte doit être systématiquement enregistrée », assure Gérald Darmanin. Dans le cas où la victime ne souhaite pas déposer plainte, un signalement sera fait au procureur de la République. Dès aujourd’hui, Gérald Darmanin demande que « le traitement des plaintes pour violences conjugales soit prioritaire. C’est-à-dire qu’elles soient traitées devant toutes les autres : devant les cambriolages, devant les stupéfiants, devant les vols à la tire ». De plus, le ministre de l’Intérieur a annoncé la présence obligatoire d’un officier spécialisé dans la lutte contre les violences conjugales dans chaque brigade ou commissariat. « Il devra s’assurer du suivi des dossiers et assurer la coordination avec les autres services publics et les collectivités », a expliqué Gérald Darmanin. Depuis quelque temps, les victimes de ces violences disposent d’un système de couleur discret à l’accueil, qui a d’ailleurs fait polémique.
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