Comment choisir un bon vin au supermarché ?

On a tous été confrontés à cette situation délicate qui consiste à choisir une bouteille de vin. Que vous soyez invité chez des amis ou que vous prépariez un dîner romantique ou que vous souhaitiez compléter votre collection personnelle, le choix est parfois difficile. Pas de chance, votre caviste est fermé ou alors, vous préférez la solution de facilité qui est le supermarché. Vous êtes alors au rayon alcool, perplexe face au mur de bouteilles de vin classées par couleurs et régions. Il existe cependant quelques astuces pour éviter la piquette sans forcément vous ruiner.

Ne soyez ni trop radin, ni trop dépensier.

On écarte déjà tout ce qui est en dessous de 5 euros car il faut compter en moyenne 3 euros pour produire une bouteille de vin. Les petits prix signifient également un gros volume de production. Le vin ne sera pas mauvais mais il ne faudra pas s’attendre à un grand cru. En revanche, ne dépassez pas non plus les 20 euros sauf si vous cherchez quelque chose de très spécifique à vos goûts et envies. On vous conseille alors d’être dans la fourchette de 7 à 15 euros. Bon après, si vous tenez absolument à votre litre et demi de Villageoise, on ne peut malheureusement plus rien faire pour vous. 

Bien connaître les régions. 

Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Bordeaux, on compte 17 régions viticoles françaises. Évidemment, chacune d’entre elles a sa spécificité dans la production de vins mais également un cépage caractéristique. Il est parfois indiqué sur l’étiquette au dos de la bouteille. Généralement, les vins du Nord de la France vont se distinguer plutôt par leur acidité et ceux du Sud plutôt par leur tanin. Par exemple, le merlot qu’on associe souvent à la région d’Aquitaine sera un vin structuré et puissant tandis que le Pinot noir, qu’on retrouve d’avantage en Bourgogne, sera plus frais.

Privilégier les vins un peu moins connus.

Même si des appellations comme Saint-Emilion ou Côtes de Provence vous attirent car familières, c’est une erreur. Il faut en effet se diriger vers des appellations moins connues comme Bergerac ou Saint-Poussin. Ce sont des appellations plus abordables et tout aussi qualitatives puisque les récoltes sont faites dans les mêmes régions avec parfois des cépages identiques. Également, évitez les millésimes (années) trop anciens. Mais si vous voulez vous la jouer connaisseur, on vous conseille alors un Bordeaux  des années 2009 et 2010 qui sont de très bons millésimes.

L’étiquette peut vous aider mais aussi vous berner.

Même si à première vue l’étiquette vous paraît belle et esthétique grâce à son beau domaine dessiné, elle n’est pas gage de qualité. Il faut davantage se fier aux informations qu’elle contient. Elle révèle souvent les techniques de fabrication comme « fût de chêne » ou « vendangé à la main » qui sont autant de signes de qualité. En revanche, certaines indications peuvent être trompeuses comme « mis en bouteille au château », « grand vin » ou « cuvée prestige », qui ont pour seul objectif d’amadouer le consommateur. Mais si vous n’êtes pas sûr de vous, vous pouvez vous fier à la pastille collée sur la bouteille qui indique que le vin a été récompensé à tel ou tel concours d’œnologie. A noter tout de même que tous les vins ne participent pas à ce type de concours et qu’ils peuvent être tout aussi bons. 

Jouer la carte du producteur indépendant.

Face aux grands domaines qui s’étalent sur des hectares, existe la confédération des viticulteurs indépendants qui produisent du vin de qualité. Ces vignerons travaillent de façon autonome, ce qui apporte une touche personnelle et un savoir-faire 100% artisanal, sans parler du côté responsable et du respect de l’environnement. Les bouteilles de vignerons indépendants sont reconnaissables par le logo représentant un vigneron portant un tonneau sur l’épaule. Avec ça, vous pourrez briller en société tout en partageant une bonne bouteille. 

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