Masochistes, ces développeurs se sont intégrés à leur propre jeu, mais pas sous n’importe quelle forme : ils y incarnent un ennemi du joueur que ce dernier doit affronter !
Depuis Hitchcock, on a pu être habitué au caméo du réalisateur qui s’inclut dans ses propres films. Depuis, c’est devenu une petite tradition au cinéma, avec des réalisateurs comme Tarentino, Scorcese ou encore Spielberg, des habitués de la pratique. Dans le jeu vidéo, c’est un peu plus rare. Il arrive parfois que l’on retrouve certains créateurs dans les jeux d’autres studios (l’exemple le plus récent, c’est Kojima dans Cyberpunk 2077), ou même qu’il s’inclue dans son propre jeu. Mais il est en revanche beaucoup plus rare que l’on se retrouve à combattre le développeur dans son propre jeu ! Un délire qui est pourtant arrivé à quelques reprises, comme on va le voir ici.
The Binding of Isaac
Le documentaire « Indie Game The Movie » permet de se faire une meilleure idée de l’environnement de développement d’Edmund McMillen et Florian Himsl pour leur jeu The Binding of Isaac. On comprend rapidement que le mini-Boss Ultra Pride (ou Ultra Orgueil en français) représente leur orgueil, notamment lors de la confection du jeu : face à un souci, ils pouvaient passer des nuits entières à le régler.
Scott Pilgrim: The Movie – The Game
Edgar Wright n’a pas participé au développement du jeu Scott Pilgrim, mais il est responsable du film dont a été tirée cette adaptation vidéo-ludique. On peut ainsi le rencontrer en tant qu’ennemi dans un niveau basé sur un set de cinéma. L’occasion de s’en prendre directement au créateur de l’excellent film… si jamais t’avais un problème avec une de ses créations.
Bloodstained: Ritual Of The Night
Bloodstained RoTN est une des créations les plus récentes du papa de Castlevania Symphony of The Night, Koji Igarashi. Résultat d’une campagne kickstarter, un des DLC du jeu permet au joueur de s’en prendre directement à IGA (son petit surnom). Et autant dire qu’il s’est laissé allé quant au design de ce boss à son image : il peut te mettre K.O en quelques secondes, et est aisément le boss le plus difficile à battre du jeu.
NieR: Automata
Alors là, aucune tentative de déguisement des développeurs en tant que figure métaphorique : dans NieR Automata, on s’en prend directement à Yosuke Matsuda et Kenichi Sato dans leur forme quotidienne. Pour faire bref, ils sont dans leurs costumes du quotidien, avec leur tête modélisée de A à Z, et on doit les défaire un par un dans des combats de boss optionnels.
Doom 2
On connaît le côté mégalomane de John Romero, qui a finalement eu raison de lui avec le tristement célèbre Daikatana. Déjà dans Doom 2, il a pu montrer un peu de cette mégalomanie en s’intégrant au jeu sous la forme de l’Icon of Sin, le boss final du jeu. Pour le battre, il faut s’en prendre directement au coeur de la bête, modélisée avec une tête à l’effigie de Romero). D’ailleurs, Romero le dit à un moment du jeu : « pour gagner dans ce jeu, tu devrais me tuer ».
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