Dans C à vous, jeudi 19 mai, Robert Ménard a remis en place Anne-Elisabeth Lemoine lorsque celle-ci l’a questionné sur le remaniement ministériel qui prend du temps.
Invité sur le plateau de l’émission C à vous, diffusée jeudi 19 mai sur France 5, Robert Ménard n’a pas mâché ses mots. Lorsqu’Anne-Elisabeth Lemoine a tenté de connaître son avis sur l’attente qu’impose Emmanuel Macron, avec sa Première ministre Elisabeth Borne, quant à l’annonce des noms de celles et ceux qui composeront le prochain gouvernement, le maire de Béziers a répliqué, fermement. « C’est quoi, du temps gagné pour retarder le vrai début de la campagne législative ? » a ainsi demandé la présentatrice télé.
Son interlocuteur, cash, a lâché : « Honnêtement ? Je ne sais pas et je m’en fous un peu. Je vous le dis. Ça ne me semble pas essentiel. On va vivre encore 48 heures sans gouvernement. Ça ne me semble pas très problématique. » En guise de transition, Robert Ménard a enchaîné, un poil critique : « Ce que je veux savoir, c’est par qui ce gouvernement est composé et surtout [si Emmanuel Macron] a tiré une leçon des élections qui se sont passées, de ses succès, mais aussi de ses échecs pendant cinq ans. » Celui qui s’est progressivement détaché du Rassemblement national s’en est ensuite pris quelque peu à Elisabeth Borne, en rappelant qu’elle a été « cinq ans ministre » et que, de ce fait, « ce n’est pas quelqu’un qui n’est pas responsable de ce qui s’est fait » durant le premier mandat présidentiel.
Un « agacement » partagé par de nombreux Français
« C’est ça qui m’intéresse… Est-ce qu’aujourd’hui le gouvernement a pris conscience qu’il y a toute une France qui a, en l’occurrence, voté pour Marine Le Pen ? Et moi, je ne suis pas un Fan-Club de Marine Le Pen », a tenu à préciser Robert Ménard. Estimant au passage que le vote Le Pen lors de l’élection présidentielle traduit « l’agacement » de nombreux Français « par rapport au pouvoir en place ». « Est-ce qu’on entend ces gens-là, cette France-là ? », a ajouté le maire de Béziers, en assurant que les habitants des petites communes, mais aussi de celle qu’il représente, « se sent[ent] oublié[s] par ce gouvernement ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran France 5
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