Dans une interview accordée à Pure People, Véronique Genest explique en quoi l’épidémie de coronavirus a bousculé son quotidien. Elle se montre inquiète sur l’avenir de sa profession.
Nombreux sont les Français à s’inquiéter pour leur travail depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Le monde du spectacle n’est pas épargnée par les mesures de confinement. Interviewée par le site Pure People, Véronique Genest partage son inquiétude quant à l’avenir : « Je devais commencer à jouer le 2 juin au théâtre de La Bruyère à Paris, une super comédie d’Isabelle Rougerie. Je devais faire la promo chez Vivement dimanche, Les Enfants de la télé à partir de fin avril. Mais je ne sais pas si on sera sorti d’affaire« . Si la comédienne tente de relativiser « Je ne suis pas la plus à plaindre », elle indique que « la profession est très touchée« . « On n’a aucune assurance. C’est zéro centime qui rentre. On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. Si ça dure trop longtemps, ça va devenir compliqué« .
« On a la liberté de devoir protéger les autres »
Prévoyante, Véronique Genest a pris des mesures d’hygiène drastiques avant même le confinement. « Depuis le H1N1, je prends de grosses précautions l’hiver. (…) On se lave les mains, je désinfecte les boutons de lumière des loges, les poignées de porte de tout le monde, les tablettes. D’ailleurs, on se moquait beaucoup de moi », avoue-t-elle à Pure People avant de préciser qu’elle n’embrassait plus personne et « ne serrait pas les mains« . Une attitude qui lui a valu un certain nombre de remarques. Mais qu’importe, le principal c’est la santé. « On disait que j’étais prétentieuse.Il y en a qui le prenaient mal. Des cons, mais ce n’est pas grave ! Si tout le monde me lèche la pomme, je fais quoi, moi ! »
L’interprète de Julie Lescaut respecte scrupuleusement les règles du confinement. « On a la liberté, le devoir de protéger les autres« . Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un avis bien tranché sur la politique menée par le gouvernement. « Ce qui manque, surtout, ce sont des informations plus franches, des masques pour les soignants, un gouvernement qui donne confiance aux gens« .
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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