Après s’être montré cinglant avec la communication du président de la république sur TikTok, Philippe Juvin a évoqué l’extension du pass sanitaire, bientôt en vigueur. Une « usine à gaz » selon le chef des urgences de Pompidou, invité sur France Info ce 4 août.
Coqueluche des médias depuis mars dernier, Philippe Juvin était l’invité de France Info, à quelques jours de la mise en place de l’extension du pass sanitaire. Chef des urgences de l’Hôpital européen Georges Pompidou, ce dernier s’est montré plus que « perplexe » à ce sujet. Alors qu’il raillait récemment Emmanuel Macron, suite à son intervention sur TikTok et Instagram, le professeur de médecine a avoué avoir du mal à imaginer l’application de ces nouvelles règles possible.
« On va continuer à soigner les gens, qu’ils soient vaccinés ou pas, il n’y a aucun doute là-dessus, a-t-il affirmé. Dans les services d’urgence, on ne demandera pas de pass sanitaire. » Mais cela se complique lorsqu’il s’agit des autres services de tout hôpital. « Simplement, le pass sanitaire à l’entrée de l’hôpital, on a commencé à y travailler puisque c’est dans quelques jours, c’est une usine à gaz. C’est une usine à gaz parce que déjà dans un hôpital il n’y a pas une entrée, il y en a plein », a-t-il fait savoir. Selon lui, trop de personnes mettent les pieds dans un hôpital pour que les règles du pass sanitaire puissent être respectées.
Covid-19 : "Le pass sanitaire à l'entrée de l'hôpital, c'est une usine à gaz", déclare Philippe Juvin, chef des urgences de l'hôpital Georges Pompidou et candidat LR à la présidentielle pic.twitter.com/EhwuvbBSkO
« Perplexe » comme beaucoup de ses collègues
« Il y a des tas de gens qui viennent à l’hôpital, il y a des policiers, des pompiers, des ambulanciers, des réparateurs d’ascenseur, des gens pour nettoyer, les cuisiniers, des touristes, a déclaré Philippe Juvin. Moi mon hôpital est près de la tour Eiffel donc il y a quelques touristes. Quand ils arrivent comment on fait ? » Le député LR se dit « perplexe » et ce « comme beaucoup de (ses) collègues », comme il l’a affirmé, « sur l’application de ces règles ». « Je pense que le pass sanitaire ça fait des mois qu’on aurait dû travailler à la mise en oeuvre et on voit qu’en deux trois semaines on n’y arrive pas« , a-t-il conclu.
Crédits photos : Capture d’écran / France Info
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