A moins d’un an de la présidentielle et des législatives, l’éclatement de la majorité complique la vie du parti d’Emmanuel Macron. Ce qui suscite quelques moqueries chez les parlementaires.
LREM n’échappera pas à ce nouveau casse-tête. Déjà affaibli par des régionales en forme de débâcle, le parti d’Emmanuel Macron s’apprête à vivre une rentrée mouvementée : alors que la campagne présidentielle va se lancer, les marcheurs risquent d’avoir du mal à se rassembler derrière un programme commun en raison de la multiplication des partenaires (MoDem, Agir, En commun, les Radicaux…) depuis sa création. Une fragmentation de la majorité qui n’en finit plus et fait rire (jaune) certains membres de la Macronie.
Car il y a un an, déjà, le même problème se posait. Lors de la rentrée du parti, Stanislas Guérini appelait alors à l’unité : « Pour les prochaines élections, un mot d’ordre simple : zéro division. Et je parle de l’intégralité de la majorité présidentielle », réclamait le délégué général de LREM, plaidant en faveur de la création d’une « maison commune ». Des mots dont certains se souviennent aujourd’hui : « Elle est devenue une maison close. Avec les partenaires comme clients et La République en marche comme produit de consommation« , se moque un cadre marcheur dans L’Opinion.
Christophe Castaner agacé
Alors que les groupes parlementaires se sont multipliés et que certains soutiens d’Emmanuel Macron ont claqué la porte, d’autres marcheurs rigolent beaucoup moins. C’est le cas de Christophe Castaner, patron des députés LREM, fâché par le départ d’Alexandra Louis pour le groupe Agir, présidé par le ministre Franck Riester, en juillet. « C’est une infraction à notre pacte de la majorité« , a-t-il pesté. Pas de quoi empêcher cet éparpillement des forces qui risque bien de compliquer la vie des Macronistes en vue de 2022…
Crédits photos : Eliot Blondet/Pool/Bestimage
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