Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Julien Bayou, s’est fendu d’un tweet lapidaire à l’attention de la Première ministre Elisabeth Borne et de sa gestion de la crise énergétique.
En 2020, Emmanuel Macron ne croyait pas au modèle Amish. Mais les menaces de pénurie de gaz obligent désormais le gouvernement à appeler à la sobriété énergétique. Des économies que les ministères devront eux-mêmes appliquer. La Première ministre Elisabeth Borne à en effet adressé, dans la soirée de lundi 25 juillet, une circulaire au gouvernement leur demandant de mettre en place « sans délai« des « mesures de sobriété énergétique d’ampleur« . Révélée par BFMTV et relayée sur Twitter par la journaliste Anne Saurat-Dubois, la nouvelle a fait grincer des dents dans les rangs d’Europe Ecologie-les Verts.
À commencer par Julien Bayou, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. « Mais le gaz de schiste et les centrales à charbon, c’est open bar. Tartuffe« , a-t-il répondu dans un tweet lapidaire. Il pointe ainsi une double aberration écologique du gouvernement : la relance des très polluantes centrales à charbon sur le territoire, et l’importation de gaz de schiste américain, dont l’extraction est interdite en France à cause de son caractère polluant.
Mais le gaz de schiste et les centrales à charbon c'est open bar.
Tartuffe https://t.co/XwGRDo8dwG
Ségolène Royale vent debout contre le gouvernement
Le député Bayou n’est pas le seul à gauche à critiquer la politique écologique du gouvernement. Ministre de l’Environnement de 2014 à 2017, Ségolène Royal a également exprimé sa colère sur Twitter. « C’est quoi la cohérence de ce gouvernement ? De nouvelles punitions dérisoires sur les commerçants d’un côté, de l’autre, la décision déplorable pour les fossiles : charbon + gaz de schiste. Les enfants de nos enfants face aux dégâts diront : ils savaient et ont mal agi », a-t-elle prévenu.
Ces attaques sont également plus ou moins directement dirigées vers l’actuelle ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, en prise avec des difficultés personnelles dont elle a fait part à l’Assemblée nationale.
Crédits photos : Frédéric Chambert / Panoramic / Bestimage
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