Six Américains ont développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin Johnson&Johnson. Une enquête a été ouverte et risque de ralentir la livraison des doses en France.
A propos de
Emmanuel Macron
Alors que la vaccination progresse et que de plus en plus de Français acceptent de se faire vacciner, un nouveau coup dur vient entraver la stratégie d’Emmanuel Macron. Après les couacs autour du vaccin AstraZeneca, c’est au tour du vaccin américain Johnson&Johnson de poser question. Six personnes ont développé des cas graves de caillots sanguins et le laboratoire a donc décidé de ralentir la livraison de ses doses à l’Europe le temps d’enquêter. « C’est une catastrophe », a estimé Jean-Paul Ortiz sur BFM ce mercredi 14 avril. Et pour cause : 200 000 doses étaient attendues en France dès cette semaine, et même 600 000 d’ici fin avril.
« C’est une catastrophe. On aura un manque de doses, on n’aura pas de livraisons pendant une à deux semaines », a déploré Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats médicaux français, attristé par la situation car les Français ont en majorité enfin admis l’idée que le vaccin anti-Covid est utile et efficace. « Dans nos cabinets, nous allons avoir un trou de livraisons. »
Vers une défiance généralisée pour le vaccin Johnson&Johnson ?
L’avantage du vaccin Johnson&Johnson est qu’il est monodose. Son arrivée nourrissait beaucoup d’espoirs. Mais avec ces cas problématiques, Jean-Paul Ortiz craint qu’il y ait une défiance autour de ce vaccin, comme cela est toujours le cas pour l’AstraZeneca, même si les autorités sanitaires répètent sans cesse qu’il protège autant que Moderna ou Pfizer. « C’est une catastrophe pour les médecins (…). Il faut regagner la confiance maintenant », a martelé Jean-Paul Ortiz sur BFM. « Il nous faut tous les vaccins et les adapter à toutes les catégories, il faut personnaliser. »
Article écrit en collaboration avec 6Media
Crédits photos : Yoan Valat / Pool / Bestimage
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