Le jeune pilote allemand Mick Schumacher va disputer le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn, dimanche 28 mars : c’est sa première grande course, sous les couleurs de Haas, pour le fils du célèbre pilote Michael Schumacher, immobilisé depuis 2013 après un grave accident de ski.
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Mick Schumacher se prépare à marcher dans les pas de son père, l’un des plus célèbres pilotes de Formule 1. Mick Schumacher, fils de Michael Schumacher, s’apprête en effet à disputer son premier grand prix de F1, dimanche 28 mars, celui de Bahreïn. Recruté par l’écurie Haas, Mick Schumacher a la pression pour veut se monter à la hauteur de l’héritage de son père, figure historique de Ferrari, qui a remporté sept titres mondiaux en trois décennies. L’enjeu est important, mais il en faut plus pour effrayer le jeune pilote allemand issu de la Ferrari Driver Academy.
« Je l’ai déjà dit à de multiples reprises » a-t-il insisté dans une interview accordée à L’Équipe le 4 mars. Il l’assure, il ne vit pas le fait de porter le nom Schumacher« comme une pression » : « Je suis heureux et fier de porter ce nom et je veux travailler au mieux pour le représenter le plus dignement possible. » Mick Schumacher a d’ailleurs décidé de rendre un bel hommage à son père, immobilisé depuis 2013 après un grave accident de ski. Les initiales qui le représenteront lors de ses courses à venir seront les mêmes que celles de son père : les trois lettres MSC. Le symbole a également ému le pilote finlandais Kimi Räikkönen, qui a parcouru de nombreux circuits contre Michael Schumacher.
It’s quite emotional for me to see MSC on the timing screen again. It‘s a special bond I have to it, and I hope it’s nice for everybody to see it there. ? pic.twitter.com/QcdQVKtkdj
« Je n’ai jamais eu envie de faire autre chose »
Avoir un père septuple champion du monde lui a insufflé la passion du sport automobile. Mick Schumacher s’est bien essayé à d’autres sports, comme le hockey ou le football, mais c’est ainsi, c’est un pilote dans l’âme. « Je suis monté dans un kart à pédales à deux ans et demi », expliquait-il le 24 février au journal italien La Stampa. Depuis, « il n’y a jamais rien eu qui m’ait donné le même sentiment que la course, et je n’ai jamais eu envie de faire autre chose », résumait-t-il. Alors, il a travaillé avec acharnement, et s’est professionnalisé dès l’âge de douze ans. « Une décision que j’ai prise avec mon père », précise-t-il.
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Le jeune pilote allemand a beaucoup appris de son père, notamment la constance et la rigueur nécessaires à une carrière ponctuée de succès. Dès que l’écurie Haas a confirmé sa sélection, « j’ai potassé pour apprendre les voitures et les procédures », dit-il à L’Équipe. « J’ai eu la chance de rouler fin 2020 sur la Haas, et, franchement, ça aide », concède-t-il. En contact régulier avec les ingénieurs, il se sent prêt à être « compétitif » sur le circuit.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Motorsport Images / Panoramic / Bestimage
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