Karine Lacombe ne comprend pas. Dans un entretien paru dans les colonnes de l’Obs, la célèbre infectiologue n’a pas caché sa colère quant à la décision d’Emmanuel Macron de ne pas mettre en place un nouveau confinement dans l’Hexagone.
- Emmanuel Macron
De nombreux Français le pensaient inévitable, mais finalement, le gouvernement a décidé de ne pas mettre en place le confinement. Après plusieurs semaines d’attente, c’est vendredi 29 janvier 2021 que Jean Castex prenait enfin la parole pour annoncer les nouvelles règles sanitaires pour diminuer le taux national de contamination à la Covid-19. Ainsi, alors que les rumeurs d’un troisième confinement planait sur le pays depuis quelque temps, Emmanuel Macron a décidé de « se donner une chance de l’éviter ». Si l’État s’est montré optimiste quant à l’évolution du germe infectieux sur le territoire, il a tout de même pris ses précautions en instaurant des règles strictes. En effet, le Premier Ministre a annoncé que « toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne » est désormais interdite, et a ordonné la fermeture des centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20.000 m2 jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui a mis en colère une célèbre chercheuse française qui comptait sur une nouvelle période d’isolation pour garantir plus de contrôle médicale sur la pandémie.
Hélène Lacombe en faveur du confinement
Dans un entretien accordé à l’Obs, Hélène Lacombe, infectiologue, n’a pas caché son étonnement face au choix du gouvernement. « On est effarés, sidérés » a-t-elle déclaré. D’après la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, le président de la République passe outre les conseils des spécialistes de la santé : « Malgré l’évidence scientifique, Macron a été porté par son côté libéral » a-t-elle insisté. La quinquagénaire compte donc sur le vaccin pour tenter de diminuer le taux de transmission : « la campagne vaccinale ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l’évolution de l’épidémie », avait-elle expliqué au micro de BFM TV mercredi 9 décembre 2020.
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