Jean-Jacques Bourdin revient sur son éviction de RMC : un "moment particulièrement injuste"

Dans une interview accordée au JDD, Jean-Jacques Bourdin est revenu sans langue de bois sur son départ de la matinale de RMC. « Profondément affecté », le journaliste dénonce une injustice et fait une annonce inattendue.

Jean-Jacques Bourdin n’a pas pu fêter ses 20 ans à la tête de la matinale de RMC. Après 19 ans de bons et loyaux services, il a été évincé. Le 10 juillet dernier, le journaliste a été contraint de dire au revoir à ses auditeurs. Une épreuve qu’il a encore du mal à digérer huit mois après. « J’en ai été profondément affecté dans la mesure où je pense avoir très largement contribué non seulement au succès de RMC, mais également à celui de chaînes de télévision qui m’ont emboîté le pas. J’ai trouvé ce moment particulièrement injuste », confie ce dimanche 7 mars l’animateur de 71 ans dans une interview accordée au JDD. Il affirme n’avoir « vécu cela ni comme une sanction ni comme un désaveu » et révèle que les dirigeants de RMC ne lui ont « jamais véritablement expliqué les raisons profondes » de son départ.

Que pense-t-il de celle qui lui a succédé, Apolline de Malherbe ? Ne voulant pas l’« accabler », Jean-Jacques Bourdin refuse de « dire publiquement ce [qu’il] ressent », mais laisse entendre qu’avec son départ, RMC aurait perdu une partie de son identité. « Je remarque simplement que RMC a toujours été une radio populaire, proche de l’auditeur, loin de l’entre-soi parisien. Et je ne souhaite pas qu’elle s’égare. Cet éloignement explique sans doute les chiffres actuels », tacle l’ancien présentateur dans les colonnes du JDD. Pourrait-on retrouver Jean-Jacques Bourdin à la tête d’une autre matinale radio ? La réponse est clairement non. « Je ne reprendrai pas le matin. C’est fini. Parce qu’il y a eu une cassure en juillet. Je n’ai pas envie de revenir sur ce qui est passé », conclu le journaliste toujours amer.

Évincé de RMC, mais toujours sur BFM TV

« La page est tournée. J’ai donné quarante-quatre ans de ma vie à ce sacerdoce, c’est beaucoup », résume dans le JDD celui qui officie toujours tous les matins sur BFM TV le temps de son interview politique très redoutée. Un véritable rendez-vous qui va encore gagner en saveur avec la campagne présidentielle de 2022. Jean-Jacques Bourdin affirme qu’il sera toujours bien là en septembre prochain, même s’il reconnaît être courtisé, sans préciser par qui. L’époux d’Anne Nivat prévient toutefois qu’il refuserait si RTL ou Europe 1 lui proposaient de prendre les commandes de leur matinale.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

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