Le 14 mai prochain, Mélanie Laurent sera la tête d’affiche d’Oxygène, le nouveau film d’Alexandre Aja, disponible sur Netflix. Dans un entretien accordé au magazine Première, la comédienne relate les difficultés liées à ce nouveau rôle et confie ce qui l’a poussée à s’éloigner du cinéma français.
Mélanie Laurent fait partie du cercle très fermé de ces actrices françaises adoptées par Hollywood. Insaisissable, Beginners, ou encore Inglourious Basterds, les réalisateurs américains sont tombés sous le charme de la blondeur diaphane de la comédienne. Un succès qui l’a consacrée au rang de méga star dans l’Hexagone. Mais cette France qui l’a vue naître, Mélanie Laurent s’en est quelque peu éloignée. Du moins professionnellement. A-t-elle été blessée par les railleries concernant son manque supposé d’humilité ? La jeune femme exprime en tout cas ce besoin de ne plus regarder dans le rétroviseur. « Je m’en suis moi-même déconnectée. Plus largement, j’ai retrouvé du plaisir à faire mon métier, en ne lisant plus rien de ce qu’on écrit sur moi. Une fois pour toutes, j’ai choisi ce postulat : je suis une artiste, je propose des choses et les autres en pensent ce qu’ils veulent. Je fais, je trace et je ne me retourne pas.« , raconte-t-elle au magazine Première. Mélanie Laurent ne cherche plus à plaire et cela lui va très bien comme ça : « Dès lors, tu ne te sens plus triste parce que tu ne fais plus partie de telle ou telle famille de cinéma. Ma propre famille est devenue mon socle. Du coup, quand je vais bosser, je sais pourquoi. Je ne regrette pas le passé. Mais je sais que j’ai perdu énormément de temps à vouloir plaire.«
Un nouveau rôle éprouvant pour Mélanie Laurent
Si Mélanie Laurent a mis de côté le cinéma français elle n’en reste pas moins une comédienne très demandée. Le 14 mai elle sera à l’affiche d’Oxygène, le nouveau film d’horreur d’Alexandre Aja. Dans ce long-métrage, elle incarne une jeune femme qui se réveille dans une capsule cryogénique. Amnésique, la situation se complique davantage lorsque l’oxygène vient à manquer. Un rôle qui aurait pu échoir à Anne Hathaway ou Noomi Rapace avant leur désistement.
Pour préparer à ce rôle, Mélanie Laurent a dû s’astreindre à une préparation très intensive : « Trois heures de course par jour pour travailler mon rapport à l’essoufflement et mes abdos, tant le gainage était essentiel pour se tordre dans cette boîte. Une fois mon costume enfilé, je ne pouvais plus l’enlever : avec les branchements des câbles, ça prenait une demi-heure à chaque fois ! » Elle confie que ce film a été l’un des plus difficiles à tourner de sa carrière : « Je n’ai jamais été aussi épuisée que sur ce tournage où, chaque jour, je ressentais physiquement le manque d’oxygène dans cette boîte fermée, avec une oreillette dans laquelle Alexandre me dirigeait, dans la logique de perdre le moins de temps possible et prévenir toute déconcentration. » Un long-métrage disponible le 14 mai sur Netflix.
À voir aussi : Déconfinement : Emmanuel Macron dévoile enfin la date de fin du couvre-feu
Source: Lire L’Article Complet