Jacques Chirac aux petits soins pour Jacqueline Chabridon : “Elle avait le sentiment d’être sa princesse”

Eperdument amoureux de la journaliste Jacqueline Chabridon, Jacques Chirac remuait terre et ciel pour combler sa maîtresse. L’ancien président de la République ne reculait devant rien pour sa « princesse », comme on l’apprend dans le livre Une histoire érotique de l’Elysée de Jean Garrigues.

Plus qu’une maîtresse, Jacqueline Chabridon a été le deuxième amour de Jacques Chirac. Pendant plusieurs années, l’ancien président de la République ne vivait que pour les beaux yeux de la journaliste du Figaro, oubliant même le quotidien pénible de son épouse, Bernadette. Séducteur passionné, il a multiplié les conquêtes toute sa vie, mais avec Jacqueline Chabridon, c’était une toute autre histoire. C’est même la seule femme qui a (un peu) fait vaciller le mariage – pourtant très solide – de Jacques et Bernadette Chirac. Pour vivre en toute sérénité cette idylle, celui qui était Premier ministre à l’époque avait même aménagé spécialement une garçonnière douillette. « Il était aux petits soins, décrit la journaliste Laureline Dupont dans le livre Une histoire érotique de l’Elysée de Jean Garrigues. Elle avait le sentiment d’être sa princesse. »

« Il était fou d’elle. Elle faisait la pluie et le beau temps à Matignon, disait-on », assure Anita Hausser dans l’ouvrage. Pour Jacqueline Chabridon, Jacques Chirac était prêt à tout : il n’hésitait pas à faire ouvrir un magasin en pleine nuit pour récupérer un simple pull qu’elle adorait, ni à s’évaporer le temps d’un week-end incognito à La Rochelle. Pour combler les désirs de sa maîtresse, Jacques Chirac est même allé jusqu’à oublier son épouse. Comme pour les fêtes de fin d’année 1975 où il « organisa un voyage officiel aux Antilles, organisant des points presse sans véritable motif, juste pour la voir », écrit l’auteur. A l’autre bout du monde, en France, Bernadette Chirac n’avait alors pas d’autres choix que de se morfondre. Et même en voyage officiel avec son épouse, l’ancien président de la République n’avait d’yeux que pour la journaliste.

« On raconte que la visite au Taj Mahal – temple de l’amour – vira au vaudeville car Bernadette, surnommée ‘la Tortue’ par son mari, lambinait à l’arrière du cortège, tandis que Jacques ouvrait la marche, sa maîtresse tout près de lui. On avait l’impression qu’ils faisaient l’amour, c’était gênant !, témoigne la journaliste Catherine Nay. Au moment de partir, Chirac monta dans la voiture officielle… oubliant même son épouse ! » Totalement obnubilé par Jacqueline Chabridon, Jacques Chirac a eu besoin de plusieurs mois et de nombreuses interventions de son entourage pour finalement mettre fin à cette relation adultérine. La journaliste, éperdument amoureuse, gardera finalement de cet amour interdit une blessure très longtemps béante et… des lettres enflammées. Une maigre consolation.

Crédits photos : Bestimage

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