En promotion pour son prochain album, Gérard Lenorman s’est confié sur la difficile période du confinement, au cours d’un entretien au Parisien. Être privé de concerts est un calvaire qui « le tue », a révélé le chanteur, ce jeudi 26 août.
Pour les artistes, les confinements successifs ont été synonymes de coupure avec leur public. Fini les concerts physiques, les chanteurs ont dû se résoudre à organiser avec trois bouts de ficelle des représentations à la maison, sur les réseaux sociaux. Une situation compliquée que Gérard Lenorman a vécue comme un « calvaire ». « Les concerts, c’est ma bouée de sauvetage. Et on m’en prive, cela me tue. Là, je suis à moitié mort », a déclaré le chanteur de 76 ans dans les colonnes du Parisien, ce jeudi 26 août.
En plus de 40 ans de carrière, Gérard Lenorman a eu une chance « inouïe » : il n’a jamais cessé de se produire sur scène. « Je n’ai jamais arrêté sauf depuis un an et demi », s’est attristé l’interprète de Si j’étais président, en promotion pour son prochain album Le goût du bonheur. C’est d’ailleurs ce projet qui lui a permis de tenir le coup. « Heureusement que j’ai fini l’album. Le confinement a été une torture », a-t-il confié au Parisien, révélant être atteint d’une « grave maladie ». « Je ne supporte pas le mensonge », a-t-il affirmé, tout en disant ne plus regarder la télé car « on nous ment au quotidien ».
Un nouvel album auto-produit
Ces derniers mois ont été éprouvants pour Gérard Lenorman. Le chanteur star des années 1970 a dû annuler tous ses concerts, en raison de la pandémie. Pire, aucune maison de disque n’a souhaité produire son nouvel album. L’interprète de La ballade des gens heureux a dû auto-produire son disque, dont le premier single a été écrit par Vianney. « Vous n’imaginez pas ce que j’ai dépensé ! Bien plus qu’il ne me rapportera… », a-t-il glissé à nos confrères du Parisien, reconnaissant que produire un disque à 76 ans, « c’est quand même démentiel ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
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