Thomas Pesquet était ce mercredi invité sur le plateau de « C à vous » sur France 5 pour faire la promotion de son autobiographie, « Ma vie sans gravité ». L’astronaute en a profité pour confier qu’il avait, lors d’un de ses séjours dans l’espace, appelé Stromae depuis la Station spatiale internationale (ISS), rapporte le HuffPost.
« J’ai appelé Stromae parce que j’avais vu une vidéo qu’il avait faite où il parlait de son burn-out et de la relation avec la célébrité », a expliqué Thomas Pesquet à Anne-Elisabeth Lemoine. « Il avait cette espèce de culpabilité, parce qu’il vit de l’amour des gens, et c’est très positif, mais en même temps ça lui pèse énormément. […] Et très honnêtement, ça m’a fait un petit peu écho. »
“Je n’aime pas dire non, après ma première mission, toutes les bonnes causes du monde m’ont demandé de l’aide. Mais on ne peut pas dire oui à tout le monde, physiquement c’est impossible. Il faut accepter de refuser et ça, je ne l’ai pas très bien vécu. »@Thom_astro dans #CàVous pic.twitter.com/pMtgF5aEd2
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Sursollicité après sa première mission
Thomas Pesquet a ensuite raconté comment s’était passé le retour de sa première mission. « Toutes les bonnes causes du monde m’ont demandé de les aider », a expliqué l’astronaute qui précise avoir du mal à « dire non ». « Les enfants malades, l’environnement, des choses qu’on ne peut pas refuser. Mais on ne peut pas dire oui à tout le monde. C’est physiquement impossible. »
A cette période, l’astronaute normand explique avoir relégué ses proches au second plan, préoccupé qu’il était de répondre à toutes les demandes. « Je me suis retrouvé à sacrifier tout mon temps avec mes proches et ma famille alors que je revenais d’une mission et de deux ans, […] parce que je n’arrivais pas à dire non et à me protéger », s’est-il souvenu. « Il faut accepter de refuser [même si] ça fait mal au cœur évidemment. »
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