Delphine Jubillar : ce geste de Cédric Jubillar pendant les fouilles qui intrigue ses proches

Jeudi 22 juillet 2021, les amies de Delphine Jubillar, accompagnées des gendarmes de Cagnac-les-Mines, ont organisé une nouvelle battue pour retrouver la trace de l’infirmière disparue il y a sept mois. Pour seul indice, un geste suspect de son mari, Cédric Jubillar, quelques mois plus tôt.

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La battue du désespoir. Jeudi 22 juillet 2021, les proches de Delphine Jubillar ont de nouveau trouvé la force de se battre pour leur amie, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Accompagnés par la gendarmerie, les bénévoles ont arpenté chaque chemin, ruelle ou sentier qui pourrait ensevelir le corps de la mère de famille. Et pour cause, le 18 juin 2021, le procureur de Toulouse prononçait le mot « homicide » pour la première fois, insinuant que Delphine Jubillar était décédée. Une hypothèse que partagent les frères et sœurs de la disparue. Cependant, cela ne résout pas pour autant la question du corps… En pleine battue, les amies de Delphine Jubillar se sont souvenues d’un geste de son mari qui pourrait porter ses fruits…

« Cédric Jubillar regardait par là pendant les recherches »

Comme le révèle Le Point le 22 juillet 2021, les amies de Delphine Jubillar, qui « connaissent les lieux comme leur poche », s’étaient donné rendez-vous sur le parking du cimetière de Saint-Dalmaze à Cagnac-les-Mines afin de quadriller la zone. Et pas n’importe quelle zone… En effet, une amie de la disparue explique au journal que lors d’une battue organisée l’hiver dernier, « c’est là que Cédric s’était arrêté pendant les recherches et il regardait par-là », peut-on lire. Un geste loin d’être anodin de la part du père de famille de trente-trois ans, qui avait « l’habitude » de se rendre dans ce coin.

Comme l’expliquent les proches de Delphine Jubillar, la zone en question est « rejointe par une route en contrebas qui échappe aux prises de vues des caméras de surveillance installées à deux endroits du centre de Cagnac ». Un moyen de dissimuler le corps de l’infirmière sans aucune image de vidéosurveillance ? Cela reste à prouver. Pour l’heure, Cédric Jubillar, placé en détention provisoire à la prison de Seysses pour « homicide volontaire sur conjoint » depuis plus d’un mois, reste présumé innocent.

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