Samedi 3 juillet, Christian Clavier était interviewé par Nikos Aliagas dans 50 minutes inside. L’occasion de revenir sur la carrière du Splendid et le César d’honneur reçu par la troupe lors de la dernière cérémonie. Cérémonie « affligeante » selon l’acteur… Et il n’est pas le seul à le penser.
Christian Clavier
Gérard Jugnot
Après avoir abandonné ses études à l’Institut d’études politiques de Paris, au début des années soixante-dix, Christian Clavier rejoint la troupe du Splendid. Le début de sa carrière de comédien. Le début aussi d’une grande histoire d’amitié avec Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot. Quarante ans plus tard, les comédiens sont toujours amis. Et c’est avec grand plaisir qu’ils se sont retrouvés à l’Olympia, pour recevoir un César d’honneur lors de la 46ème cérémonie des César du cinéma. « Bon dans une cérémonie affligeante, pour être très clair », a cependant déploré Christian Clavier, interrogé par Nikos Aliagas pour 50 minutes inside, samedi 3 juillet. Ajoutant : « C’est quand même une des pires qu’on ait vues. C’est [Gérard] Jugnot qui au début de la cérémonie, on était en train de regarder le déroulement, me fait : « Bon sang, on est dans la plus mauvaise. »«
« On nous a donné ce César, c’était très aimable »
Ce qu’il a regretté ? Les nombreuses interventions engagées pendant la cérémonie. « C’est pas par mépris… mais la revendication permanente dans un milieu où on est quand même extraordinairement privilégié est totalement insupportable dans le contexte actuel », a expliqué Christian Clavier. Cela ne l’a cependant pas empêché de profiter des retrouvailles avec le Splendid, quinze ans après Les Bronzés 3. « C’était un plaisir de se retrouver. On nous a donné ce César, c’était très aimable. On n’avait pas de raison de ne pas y aller avec sympathie pour le recevoir. Mais c’était surtout le plaisir de se retrouver. Et ça repart en huit secondes. C’est-à-dire qu’on peut refaire demain un film ensemble, ça repartira en huit secondes. » Il faut dire qu’il considère Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Michel Blanc et les autre comme sa « famille ».
« C’est une famille le Spendid pour nous. On a commencé ensemble, très jeunes, on s’est fait ensemble, on a eu le succès ensemble, le premier succès, et puis on a surmonté des difficultés, c’est la famille qu’on s’est choisi. Et donc c’est toujours un plaisir de retrouver les bêtises », a commenté Christian Clavier avec émotion. « Le fait d’être ensemble, on l’a toujours pensé, et je le pense toujours, c’est ça qui nous a donné notre force. On s’est soutenu, et c’est pour ça qu’on s’aime tellement. » Et ce n’est pas la mauvaise ambiance d’une cérémonie qui va les empêcher de profiter. Ensemble.
Source: Lire L’Article Complet