Bernard Tapie est le héros du dernier livre de Franz-Olivier Giesbert, Leçons de vie, de mort et d’amour. Un ouvrage qu’il a coécrit avec lui mais qui ne lui a visiblement pas laissé un bon souvenir.
Bernard Tapie
Franz-Olivier Giesbert
Dans Bernard Tapie, Leçons de vie, de mort et d’amour, publié le 10 juin aux éditions Les Presses de la cité, Franz-Olivier Giesbert conte un homme d’affaires affaibli par le business et les soucis de santé, mais loin d’être abattu. A la guerre acharnée qu’il mène en justice s’est rajouté le combat contre la maladie. En septembre 2017, il révélait être atteint d’un cancer contre lequel il se bat toujours. La maladie s’est même multipliée, contraignant Bernard Tapie à subir de lourds traitements expérimentaux. Malgré tout, l’ancien directeur de l’OM met un point d’honneur à ne pas baisser les bras. Raison pour laquelle il fait preuve de la plus grande rage du monde pour ne pas être mis à terre. Cette force, Franz-Olivier Giesbert en a fait un livre. Au fil des pages, il dévoile un homme pudique et défenseur dans le domaine personnel, déterminé et attaquant dans le travail. Ce n’est pas pour rien que l’ouvrage porte le nom de Bernard Tapie, Leçons de vie, de mort et d’amour. Pour ce faire, le principal intéressé a donné son avis et travaillé avec l’auteur.
Pas vraiment d’accord
Invité de Léa Salamé ce mercredi 16 juin sur France Inter, Franz-Olivier Giesbert a fait quelques confidences, notamment sur la relation qu’il entretient avec Bernard Tapie : « Je ne suis pas Tapiste au départ, on a eu des hauts et des bas ». Les différends n’ont finalement pas empêché l’unité. L’auteur défend même son héros : « Ce n’est pas un livre à sa gloire, c’est une tranche de vie, quelqu’un qui a des leçons à donner en fin de vie, comme le fait de ne pas prendre d’anti-douleur : il gère tout, contrôle tout ».
Avant de faire publier le livre, Franz-Olivier Giesbert a tout fait valider par Bernard Tapie : « Le deal, c’est qu’il relisait toutes les citations ». L’homme d’affaires ne semblait pas vraiment ravi de ce qu’il a découvert à en croire sa réaction en débutant la lecture : « Je lui ai envoyé le bouquin tel quel. Il a arrêté au bout de la page 3 ou 4 en disant “Je ne peux pas continuer, ça me donne envie de vomir” ». S’il aurait pu se vexer, Franz-Olivier Giesbert a tenu bon et dégainé les arguments : « Il voit bien que c’est un livre qui ne lui fait pas du mal ». La ténacité a payé.
.@fogiesbert a envoyé son livre à #BernardTapie @PressesdelaCite : "Quand je lui ai donné, il a arrêté au bout de la page 3 ou 4, en me disant 'Je peux pas continuer, ça me donne envie de vomir'" #le79inter pic.twitter.com/OBoUPVomzM
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