Mardi 9 février 2021, Richard Malka était l’invité de l’émission C à vous. En direct sur France 5, l’avocat de Mila a lu certaines des menaces de mort et de viol que la jeune femme continue de recevoir, plusieurs mois après ses critiques sur l’islam.
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Plus d’un an après sa première vidéo polémique, le cauchemar est loin d’être terminé pour Mila. Le 18 janvier 2020, l’adolescente alors âgée de 16 ans a provoqué un énorme tollé sur les réseaux sociaux à cause de son avis très critique et cru sur l’islam. Menacée de mort et de viol, elle avait fini par se déscolariser par crainte pour sa vie : “Je n’étais pas en sécurité dans mon établissement. Si j’y retournais, vu les menaces reçues par les personnes de mon lycée, j’aurais pu être brûlée à l’acide. J’aurais pu me faire frapper. J’ai été menacée d’être déshabillée en public et même enterrée vivante”, confiait-elle sur le plateau de Quotidien quelques jours plus tard.
En novembre 2020, après une nouvelle vidéo polémique, Mila a une fois de plus été la cible de violentes menaces. Des milliers d’internautes ont notamment exprimé leur envie de “lui faire une Samuel Paty”, en référence à la décapitation du professeur de Conflans-Sainte-Honorine quelques semaines plus tôt.
Cinq suspects interpellés pour avoir menacé Mila sur les réseaux sociaux
Mardi 9 février 2021, cinq personnes – âgées de 18 à 29 ans et dispersées dans toute la France – ont été placées en garde à vue. Toutes sont soupçonnées d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de l’adolescente sur les réseaux sociaux, faits pour lesquels elles risquent jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. Le jour-même, Richard Malka était présent sur le plateau de C à vous. Venu initialement pour faire la promotion de son nouveau roman Le voleur d’amour, celui qui est aussi l’avocat de Mila a été invité à réagir à propos de ces interpellations. Il a notamment tenu à rappeler que “cela fait presque un an que, tous les jours, des centaines de menaces de mort sont adressées à Mila et sont lues par ses parents”. Richard Malka indique ainsi que la mère de Mila s’occupe de “sélectionner” les messages les plus virulents, avant de les envoyer à la police, au procureur de la République et à lui-même.
Afin que les téléspectateurs de France 5 puissent “se rendre compte” de la gravité des propos tenus à l’encontre de la jeune femme, le juriste a décidé d’en citer quelques-uns devant les caméras. “Sale p*te, j’espère que les pourritures comme toi finiront décapitées comme l’autre”, “Meurs, sale p*te de merde”, “Fais-toi violer”, “Je vais te violer dans ta tombe”, “Un jour viendra où tu te feras tuer pour tes paroles ma belle, même un professeur d’Histoire inconnu s’est fait égorger pour des caricatures. Toi t’es connue, tout le monde te déteste (dont moi) et tout le monde veut ta peau, ce n’est qu’une question de temps”, a-t-il listé, tout en s’excusant de lire de telles insultes sur un plateau de télévision. “J’en ai, comme ça, des milliers”, affirme Richard Malka, qui estime avoir “largement dépassé” le stade des 50.000 menaces de mort. “Il est bon que la peur change de camp, qu’elle soit du côté de ceux qui commettent des délits”, a finalement conclu l’avocat de Mila, en référence aux personnes récemment placées en garde à vue.
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