Nicolas Hulot a pris la parole la veille de la diffusion d’un numéro d‘Envoyé spécial (France 2), où plusieurs femmes l’accusent d’agressions sexuelles et de viols.
Il a annoncé sur BFMTV quitter « définitivement » la vie publique, dont la présidence d’honneur de sa Fondation, créée en 1990.
« Je quitte définitivement la vie publique »
« Je vais quitter la présidence d’honneur de ma fondation qui est l’œuvre de ma vie pour protéger mes équipes de la salissure. Je quitte définitivement la vie publique parce que je suis écoeuré », a annoncé Nicolas Hulot ce 24 novembre sur BFMTV. « Je ne souhaite à personne de vivre le cauchemar dans lequel je vis », a-t-il ajouté.
L’ancien animateur et ancien ministre de la Transition écologique a devancé la diffusion d’un numéro d’Envoyé Spécial, prévue jeudi 25 novembre et qui n’avait pas été annoncée, dans lequel « quatre ou cinq femmes », selon lui, l’accusent d’agressions sexuelles et de viol.
Selon l’AFP, reprise par Le Point, les témoignages évoquent des faits remontant jusqu’à 1989.
Plainte pour viol en 2008
En 2018, alors qu’il était ministre d’État, l’hebdomadaire L’Ebdo a révélé qu’une plainte pour viol avait été déposée contre Nicolas Hulot en 2008, par Pascale Mitterrand, petite-fille de François Mitterrand, pour des faits datant de 1997. La plainte a été classée sans suite en raison de la prescription. Aucune poursuite judiciaire n’a eu lieu.
Sur BFMTV, ce 24 novembre, Nicolas Hulot a dit n’avoir « jamais séduit par contrainte. » « Il s’est passé quelque chose mais dans un consentement et une harmonie d’une histoire sans lendemain », s’est-il défendu.
Il estime « subir » depuis quatre ans « le poison de la rumeur, des insinuations parfois des accusations au grand jour ».
En 2018, une ancienne collaboratrice de la fondation Hulot l’avait aussi accusé de harcèlement sexuel. Comme pour la plainte pour viol, Nicolas Hulot avait démenti les accusations.
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