Tour de France : pourquoi les soupçons de dopage n’altèrent pas la passion de Nicolas Sarkozy pour le cyclisme

Nicolas Sarkozy est monté au créneau pour défendre le cyclisme sur Europe 1, le dimanche 18 juillet 2021. Interviewé par Charles Villeneuve, il a déploré que les scandales de dopage aient terni l’image du sport.

  • Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy n’est pas seulement un grand fan de football, et plus particulièrement du PSG. Il est aussi un aficionado de cyclisme. Interviewé par Charles Villeneuve sur Europe 1 le dimanche 18 juillet 2021, jour de la dernière étape du Tour de France remporté par le Slovène Tadej Pogacar, le mari de Carla Bruni-Sarkozy a défendu le sport, dont l’image a été ternie par plusieurs scandales de dopage. « C’est une réalité de ce sport, mais je trouve que parfois, on demande aux cyclistes plus de transparence que dans aucun autre sport« , a-t-il estimé au micro de la radio. Si, pour lui, le cyclisme « nécessite un combat sans faiblesse contre [le dopage]« , « il a existé dans le vélo comme dans d’autres sports« . « Mais le vélo est sans doute l’un des sports les plus contrôlés au monde« , a nuancé le prédécesseur de François Hollande.

Grand admirateur de Lance Armstrong

Nicolas Sarkozy, dont les connaissances impressionnent Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, préfèrerait qu’on se concentre sur les efforts fournis par les coureurs cyclistes, et non sur les scandales qui ont pu émailler la discipline au fil des années. « Bien sûr, quand on parlait de Pantani, on pouvait penser qu’il se dopait. Bien sûr qu’il y a eu les affaires Armstrong… Mais malgré tout, la souffrance qu’endurent ces gens-là est respectable« , a-t-il déclaré. Une souffrance sur laquelle Julian Alaphilippe s’est confié le 15 juillet 2021, « exténué » après une étape difficile.

Nicolas Sarkozy n’a pas tari d’éloges pour Lance Armstrong, qui a retrouvé le peloton après avoir souffert d’un cancer des testicules en 1996, et qui s’est vu retirer ses sept titres du Tour de France pour dopage en 2012 : « Quand il est revenu de l’enfer, c’est-à-dire de son cancer, ça m’a absolument épaté. » L’homme politique proche d’Emmanuel Macron met en exergue un problème plus large : « On est très largement rentré dans l’ère de la suspicion, de la haine, de la dénonciation, où l’émerveillement et la bienveillance sont des valeurs qui disparaissent.« 

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