L’actrice qui vient de terminer le tournage de House of Gucci s’est confiée sur sa difficulté à perdre le poids pris pour le film.
Il y a quelques mois, Salma Hayek s’affichait en bikini sur son compte Instagram en expliquant que réussir à exposer sa silhouette lui avait demandé beaucoup d’efforts, et surtout beaucoup de sport. Depuis, la comédienne a dû prendre du poids pour le rôle qu’elle tient dans le film House of Gucci réalisé par Ridley Scott (et qui réunit également à l’affiche Adam Driver, Lady Gaga et Camille Cottin).
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Mais comme pour beaucoup de comédiens avant elle (souvenez-vous de l’amaigrissement spectaculaire de Christian Bale pour le film The Machinist, ou, à l’inverse, de la prise de poids de Charlize Theron pour Monster), modeler son corps à l’envie n’a été pas si facile. Et perdre les kilos accumulés a demandé moults efforts. «On gagne des kilos tellement vite, mais les perdre prend tellement de temps», a déploré Salma Hayek au magazine People. Interrogée sur ses motivations pour retrouver sa silhouette d’avant-tournage, la comédienne a d’abord avancé l’argument de sa santé, mais a aussi admis que «c’était ce qu’on attend d’une femme que l’on considère comme belle.» Surtout passé le cap des 50 ans : «Quand on prend de l’âge, on s’attend à ce que vous ne vieillissez pas !».
Salma Hayek naît en 1966 au Mexique. Élevée dans l’opulence – son père était dans le pétrole – la future bomba a déjà un caractère bien trempé. Envoyée chez les sœurs à 12 ans, elle en est exclue. En cause ? Son tempérament volcanique. Après des études entre le Texas et Mexico dans les relations internationales, Salma Hayek s’intéresse au septième art, apparaît dans les tenevolas mexicaines avant de décider – à 24 ans – de partir tenter sa chance à… Hollywood. (New York, 1990.)
La rencontre. En arrivant à Hollywood, l’actrice doit faire face aux critères raciaux qui font la loi dans le cinéma américain et qui l’a cantonnent aux rôles de femme de ménage ou de prostituée. C’est le réalisateur Robert Rodriguez qui va lui proposer des rôles dans ses films Roadracers (1994) et Desperados (1995) aux côtés d’Antonio Banderas. La bombe Salma explose et dévaste tout sur son passage, le public et les critiques.
Bonne vivante, pas du genre à se prendre la tête, Salma Hayek sait profiter de la vie avec ses amis, malgré la notoriété. (Avec Christian Slater, Los Angeles, novembre 1995.)
1997 : premier contre-emploi pour Salma Hayek qui goûte aux affres de la comédie romantique américaine dans Coup de foudre et conséquences de Andy Tennant, au côté du célèbre acteur de Friends : Matthew Perry.
Elle dit merci à la méditation
Mais Salma Hayek souligne aussi qu’elle est fière et reconnaissante envers son corps, «malgré la pression et les jugements qu’elle a pu lui imposer. […] Je sais que pour mon âge, avec le style de vie que j’ai menée, ce n’est pas si mal. Et j’attribue tout le mérite à la méditation». Une pratique qu’elle a commencée à la trentaine et jamais abandonnée depuis. «Cela vous fait ressentir votre corps avec une légèreté vraiment délicieuse et satisfaisante», conclut la comédienne et productrice.
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