Si Gims se cache toujours derrière ses inévitables lunettes noires, le rappeur commence à accepter de se livrer de plus en plus. En ce dimanche 6 juin, l’ex-membre du groupe Sexion d’assaut fait même l’objet du Portrait de la semaine d’Audrey Crespo-Marat dans Sept à Huit. Le rappeur a notamment évoqué son enfance et le racisme dont il a été victime.
Maître Gims
D’un naturel très discret, inséparable de ses éternelles lunettes de soleil, Gims est l’heureux papa de trois enfants qu’il a eu avec son épouse DemDem dont il ne me parle d’ordinaire quasiment jamais ! D’ordinaire, car depuis quelques semaines, il semble que le rappeur ait décidé d’en confier un peu plus à son sujet. Le 29 mai dernier, l’ex-membre du groupe Sexion d’assaut a même accordé aux caméras de 50′ inside le droit de tourner des images inédites de lui et de sa petite famille durant un séjour aux Maldives. Un moment rare et précieux, comme l’a expliqué le chanteur : « C’est important car en vérité, je n’ai pas souvent l’occasion. Ce sont les enfants du confinement comme je les appelle. Il y a eu du bon dans tout ça. Ça m’a permis de passer du temps avec eux du coup », dévoilait le rappeur.
Gims, décidément un homme nouveau depuis cet épisode du confinement, continue de s’épancher comme jamais. En ce dimanche 6 juin, celui qui est né à Kinshasa s’est livré sur le racisme et les injures qu’il a subies et continue de subir pour le magazine Sept à Huit, sur TF1. L’occasion pour le rappeur d’évoquer son enfance.
Message d’espoir malgré tout
Audrey Crespo-Mara consacre son portrait de la semaine à celui qui est pressenti pour composer l’hymne de la Coupe du monde de football 2022. Au fil de l’interview, Gims s’est beaucoup exprimé sur le racisme, notamment en réaction aux faits divers actuels. « Il n’y a pas plus grande injustice que de s’en prendre à quelqu’un pour une couleur qu’il n’a pas choisie. Moi, je ne me souviens pas d’avoir choisi ma couleur », a-t-il expliqué de façon générale d’abord. Puis, le chanteur s’est laissé aller à la confidence en évoquant les violences qu’il a lui-même subies. « J’en ai souffert, étant gamin, bien sûr », s’est-il confié. Il a aussi fustigé le fait que finalement rien n’ait changé aujourd’hui. « Ce qui choque, c’est que les blagues qu’on a pu me faire, on les fait encore aujourd’hui. À des enfants qui avaient mon âge. On m’a traité de singe ou de macaque, de sale Noir. Et les enfants, aujourd’hui, en 2021, c’est la même chose« , a-t-il dévoilé.
Malgré tout, Gims se refuse à croire que la France soit un pays raciste, et il ne veut pas mettre tout le monde dans le même sac. « Je ne peux pas dire que la France est un pays raciste. Ce serait condamner des innocents. Ça serait condamner des gens qui ne le sont pas« , a-t-il déclaré. « Je ne peux pas dire que ces gens sont racistes. Ce n’est pas vrai », s’est voulu optimiste le rappeur. Avant de terminer sur une note d’espoir : « Le mal est là mais le bien domine et dominera toujours« . Voilà une happy end à laquelle on voudrait bien croire …
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