Parmi les invités d’Allez viens, je temmène… au music-hall (vendredi 28 mai à 21 h 05 sur France 3), Laury Thilleman reçoit la voix d’Un homme et une femme, Nicole Croisille, pour une soirée en hommage aux cabarets et aux grandes scènes parisiennes.
Télé star : Dans l’émission, vous interprétez Un homme et une femme, la chanson du film de Lelouch, en duo avec Camélia Jordana. Connaissiez-vous cette artiste ?
NICOLE CROISILLE : Je ne l’avais jamais rencontrée mais je connaissais son travail. J’aimerais bien collaborer avec elle par la suite, elle le sait. Elle sort du lot, notamment par le fait qu’elle est aussi comédienne.
C’est d’ailleurs l’un de vos points communs, non ?
Oui mais moi, en plus, j’ai commencé par la danse ! Quand j’ai débuté dans le métier, je voulais faire des comédies musicales. Je suis allée très tôt aux États-Unis. Je me suis formée au maximum et je suis revenue en France. Et là, j’ai rencontré un directeur artistique, Claude Dejacques, qui m’a conseillée et qui a fini par changer de métier, de vie. À l’époque, le show-business n’était pas encore tout à fait un "business". Maintenant, on est dans des courants imposés par le marché. Trouver de bons textes, ça va. Mais tomber sur de bonnes musiques, c’est difficile : tout se ressemble ! C’est pour ça que j’ai arrêté de chanter il y a vingt ans et que je me consacre au théâtre.
Avez-vous tout de même participé avec plaisir à Allez viens, je t’emmène… ?
Oui, bien sûr ! J’y ai même retrouvé un musicien qui a commencé sa carrière avec moi. Il avait 20 ans à l’époque. Comme j’ai à mon répertoire quelques tubes, je suis toujours contente de les chanter. Mais si je ne faisais que ça aujourd’hui, cela ne me conviendrait pas.
Vous chantez aussi I’ll Never Leave You que vous aviez sorti en 1968 sous le nom de Tuesday Jackson. Pourquoi aviez-vous pris ce pseudonyme ?
C’était la chanson du film Les Jeunes Loups. Et le réalisateur pensait que les jeunes qui allaient en discothèque – à qui s’adressait le film – seraient davantage sensibles à une artiste portant un nom anglais. Personne aujourd’hui ne se souvient de ce film. Mais la chanson, dont j’ai écrit le texte, est restée ! Comme pour Un homme et une femme, où je n’étais qu’une voix, personne n’a su que Tuesday Jackson, c’était moi.
À quand votre retour sur les planches ?
Avant le virus, nous avions débuté avec Michel Sardou plusieurs représentations de N’écoutez pas, mesdames ! de Sacha Guitry, à la Michodière à Paris, et ça marchait bien. Nous serons en tournée à partir de la fin septembre. Même si je suis fataliste, je veux y croire.
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