Un avocat de 41 ans fait un procès à ses parents pour "les contraindre à le soute­nir finan­ciè­re­ment"… à vie !

L’affaire pourrait être risible. Un Britannique de 41 ans reproche à ses parents d’avoir « sciem­ment entre­tenu sa dépen­dance envers eux » et leur intente un procès afin d’obtenir une pension jusqu’à la fin de leur vie.

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Il y a les Tanguy reconnaissants et il y les Tanguy qui en veulent plus. À 41 ans, un avocat britannique a poursuivit ses parents fortunés en justice « dans l’es­poir de les contraindre à le soute­nir finan­ciè­re­ment » et ce « jusqu’à la fin de leurs jours », rapporte nos confrères britanniques du site d’information juridique Legal Cheek. Actuellement au chômage, le diplômé d’histoire « détenteur d’une maîtrise en fiscalité » qui « prépare actuellement d’autres examens professionnels » dispose de l’appartement dans le centre de Londres appartenant à ses ascendants. Installés à Dubaï, ces derniers règlent même les factures et d’autres frais de leur fils. Mais il faut croire que cela ne lui suffit pas…

Audacieux, le quadragénaire, qui souffre de problèmes mentaux, leur reproche d’avoir « sciem­ment entre­tenu [sa] dépen­dance envers eux, avant de réduire consi­dé­ra­ble­ment leur soutien finan­cier lorsque leur rela­tion s’est dété­rio­rée ». L’avocat réclame d’avantage d’investissement financier de la part de ses parents – en faisant valoir des lois rela­tives au mariage et aux enfants. Selon lui, « l’article 27 de la loi sur les affaires matrimoniales de 1973, qui permet à ‘l’une ou l’autre partie au mariage’ de demander une ‘pension alimentaire raisonnable’, devrait être interprété de manière à permettre à un enfant issu du mariage de demander également une pension alimentaire », rapporte le site britannique.

Un argument que le juge en charge de l’affaire est loin d’approuver. Et pour cause. « Ses parents l’ont soutenu finan­ciè­re­ment au fil des ans et ils conti­nuent, dans une certaine mesure, à le faire. Ils l’ont auto­risé à vivre dans un appar­te­ment dont ils sont les proprié­taires et dont ils payaient les factures de services jusqu’à récem­ment », a estimé le magistrat. Il faut croire que l’avocat de 40 ans va devoir apprendre à se débrouiller… seul !

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