- PPDA sort ce mercredi « La Bretagne au cœur », un texte intime dans lequel il déclare sa flamme à sa région d’adoption.
- Pourtant né à Reims, l’ancien présentateur star du JT se déclare plus breton que les Bretons.
Cela fait douze ans maintenant que l’homme-tronc le plus célèbre du PAF a tiré sa révérence. Mais Patrick Poivre d’Arvor n’a pas pour autant disparu des radars. Il anime depuis 2017 l’émission Vive les livres sur CNews ainsi que le programme Une maison, un artiste chaque été sur France 5. Il écrit également sans relâche avec une vingtaine de romans et presque autant de récits, d’essais et de biographies à son actif.
Dans La Bretagne au cœur, son dernier ouvrage qui sort ce mercredi aux éditions du Rocher, PPDA déclare une nouvelle fois sa flamme
à la Bretagne, une région « ardente et tempétueuse, mélodique et organique ». Il évoque tour à tour ses souvenirs d’enfance dans la maison familiale de Trégastel, les légendes qui peuplent la Bretagne ou les personnalités croisées et qui l’ont marqué, comme Olivier de Kersauzon, Yann Quéfellec ou le chef Olivier Roellinger.
D’où vous vient ce besoin irrépressible d’écrire sur la Bretagne ?
La Bretagne n’est pas un sujet qu’on épuise. Comme l’a si bien dit le poète Xavier Graal, elle est multiple dans son unité secrète. Dans mes romans, la Bretagne revient en effet assez souvent, de manière fugace mais elle est quand même très présente. J’avais aussi écrit un Que sais-je ? sur la Bretagne, qui était un ouvrage assez exhaustif et presque scientifique. Là, j’ai voulu quelque chose de plus sentimental et de plus intime.
Vous dites d’ailleurs que la Bretagne est comme une muse pour vous ?
C’est vrai que je ressens cette terre comme ma muse. Car elle m’inspire et attire, telle la fée Morgane. Quand on vient une fois en Bretagne, on y retourne. On s’en est d’ailleurs rendu compte pendant le confinement où il y a eu un déferlement de citadins sur nos côtes. Les gens avaient besoin de Bretagne.
Vous êtes né à Reims mais vous affirmez être plus breton que les Bretons. Vous n’avez pas peur de vous fâcher avec certains ?
Non, car les Bretons sont assez accueillants. Ils disent facilement que l’on peut être breton du sol, breton du sang ou breton de cœur. Mon père avait d’ailleurs des origines bretonnes et ma mère est née à Nantes qui est pour moi en Bretagne. Moi je suis né à Reims, loin de tout ça. J’attendais avec impatience les vacances d’été pour retrouver cette Bretagne. C’est justement ce manque et ce déracinement qui ont rendu cette passion encore plus ardente.
Vous êtes très attaché à Trégastel et à la Côte de Granit Rose…
C’est mon fief intime et familial, là où je me sens bien. Mais j’aime sillonner la région de long en large car je n’en connais pas encore tous les recoins. Je prévois d’ailleurs de faire bientôt un petit trip à vélo entre Roscoff et Concarneau, de la pointe nord à la pointe sud du Finistère.
Vous arrivez à rester discret quand vous revenez ?
Les gens me connaissent bien maintenant à Trégastel. Et les Bretons sont des gens très pudiques, j’aime beaucoup ça chez eux. Quand ils me demandent des selfies ou des autographes, ils le font toujours avec délicatesse.
Un mot enfin sur le départ de Jean-Pierre Pernault…
Au moins les choses se sont bien passées car il y avait une volonté des deux côtés. Cela s’est fait de manière bien plus intelligente que pour mon départ ou celui de Claire Chazal.
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