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Octobre rose est lancé. Chaque année, et pendant tout le mois d’octobre, l’association Ruban Rose organise une campagne pour informer, rassembler des fonds pour la recherche et sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Santé Publique France le rappelle : il s’agit du cancer le plus fréquent en France et de la première cause de décès par cancer chez la femme. Tous les ans, on compte plus de 58 000 nouveaux cas recensés.
Alors pour amener les principales concernées à vérifier que tout va bien, et à consulter en cas de signes inquiétants, tous les moyens sont bons. Et notamment, l’autopalpation mammaire. Une pratique à effectuer de préférence après les règles pour les femmes menstruées (le taux d’oestrogène est plus faible et les seins moins gonflés) ou une fois par mois après la ménopause. Elle consiste, comme son nom l’indique, à se palper la poitrine, dans le but de détecter une potentielle grosseur qui trahirait une tumeur.
Keep A Breast, l’appli qui protège
Se toucher, d’accord, mais comment faire, exactement ? Quels gestes avoir et quand savoir qu’il est nécessaire de se rendrez chez un·e spécialiste ? Si certains schémas en ligne aident à mieux comprendre, il arrive que l’on si perde. Aujourd’hui, l’association Keep A Breast, qui oeuvre elle aussi à sensibiliser le public quel que soit l’âge, a dépoussiéré son appli Check Yourself pour mettre au point une nouvelle version, elle aussi baptisée Keep A Breast (à télécharger ici), et procurer aux femmes le maximum d’outils pour s’y prendre au mieux.
« Notre objectif est d’informer et d’éduquer », explique Maritxu Darrigrand, présidente de l’organisation basée à Los Angeles. « Nous sommes constamment à la recherche de moyens novateurs pour atteindre le maximum de personnes partout dans le monde. « Et expliquer aux plus jeunes que le cancer du sein n’atteint pas que leurs aînées.
« Chez Keep A Breast, notre mission consiste à faire comprendre et intégrer aux jeunes que le cancer en dessous de 40 ans est une réalité », martèle Shaney jo Darden, fondatrice de Keep A Breast. « Cela peut arriver à n’importe qui, ce n’est pas réservé aux mères et aux grand-mères. C’est important de savoir ce que représente la ‘normalité’ pour soi et son corps. Se palper est la première étape pour devenir la première protectrice de sa santé. »
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A celles qui auraient peur de passer à l’acte, le site rassure avec bienveillance : « souvenez-vous que lors d’une autopalpation mensuelle, on n’est pas en train de ‘chercher un cancer’ mais tout simplement en train d’apprendre à connaître son corps – élément essentiel d’une bonne santé mentale et physique. On conseille toujours aux femmes qui commencent à s’autopalper de le faire avec amour. Appréciez ce que vous voyez dans le miroir. Votre corps est beau et vos seins sont parfaits, tels qu’ils sont. »
Comment ça marche ?
Sur la plateforme, on trouve : un tutoriel d’autopalpation expliqué étape par étape avec des gifs animés, un outil de planification qui suit son cycle menstruel, des ressources et infos sur la santé de sa poitrine, une connection directe à des professionnel·le·s de santé via Doctolib, ou encore des témoignages de femmes qui se battent contre le cancer du sein.
Tous les mois, juste après ses règles, l’utilisatrice recevra une notification qui lui rappellera de s’autopalper. Après la manipulation, l’appli linterrogera pour savoir si elle a senti quelque chose d’anormal ou non. Auquel cas elle pourra être mise en relation avec un·e spécialiste. « Nous souhaitons que l’autopalpation devienne un rituel pour toutes les femmes, que cela se fasse de façon ludique et non anxiogène », précise Maritxu Darrigrand.
Sur son site, Keep A Breast explique également pourquoi il est essentiel de procéder à cet examen soi-même : « on a bien trop souvent rencontré des jeunes femmes qui ont trouvé des grosseurs, bénignes comme malignes, ‘par accident’. Avec 40 % des cancers du sein détectés soi-même (selon le centre médical John Hopkins), apprendre à connaître sa poitrine et la connaître dans son état ‘normal’ peut vous sauver la vie », assure l’association. Il n’y a plus qu’à.
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