Quelques mois après avoir été reconnue par le roi Albert II de Belgique, Delphine Boël s’est confiée sur son long combat pour tenter de renouer avec son père. Une période difficile de son existence, qui lui a laissé de douloureuses séquelles.
Le 27 janvier 2020 marquait la fin d’un long combat pour Delphine Boël. Ce jour-là, le roi Albert II l’a reconnue comme sa fille biologique après plusieurs années de procédures judiciaires. Une affaire qui avait débuté en 1999, lorsqu’un journaliste avait révélé dans une biographie la relation extraconjugale du monarque avec Sybille de Selys Longchamps, la mère de la requérante. Ce n’est qu’en juin 2013 que cette dernière, écrivaine à succès, avait demandé la reconnaissance officielle de sa filiation avec le roi des Belges et saisi la justice pour obtenir un test ADN. Cette issue est donc un véritable soulagement pour Delphine Boël, qui a toutefois un long chemin à parcourir. En effet malgré sa victoire devant les tribunaux, la native d’Uccle n’a toujours aucun contact avec son géniteur de 86 ans. Une situation dont elle souffre, comme elle vient de le confier au cours d’un entretien avec Point de vue sur cette tragédie familiale, surnommée vulgairement « L »affaire Delphine. »
Delphine Boël vit très mal la célébrité
Alors qu’elle célébrait l’inauguration de sa nouvelle exposition, Delphine Boël a accepté de sortir de son silence afin de ce confier sur son long combat pour la reconnaissance de sa filiation avec le roi Albert II. Une « période torturée » qui laissera définitivement des traces. « Ma vulnérabilité est exposée sur la place publique depuis des années. Cette exhibition de ma vie privée pouvait être embarrassante, surtout lorsqu’elle était interprétée par ceux qui ne me connaissaient pas », explique l’écrivaine de 52 ans à nos confrères. Beaucoup lui ont en effet reproché d’être intéressée par la fortune du souverain, elle qui touchera un quart de son héritage à son décès. Des accusations difficiles à encaisser pour la mère de Joséphine et Oscar, qui déplore d’être « devenue célèbre » pour être « le linge sale du roi Albert II ». Toutefois hors de question pour elle de s’apitoyer sur son sort : « Tout le monde a des défis dans la vie, c’est votre attitude qui régit votre existence, conclut-elle. C’est la seule chose que vous contrôlez. »
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