Ce lundi 11 mai était la date du début du déconfinement, mais aussi du retour des amendes de stationnement. Furieux car une de ses collaboratrices a été verbalisée, Pascal Praud s’en est pris à l’Etat et à la mairie de Paris, sous le regard d’un Gérard Leclerc décontenancé.
« J’ai un coup de gueule à pousser ! », a lancé Pascal Praud ce mardi 12 mai dans L’heure des pros. Une annonce qui allait forcément donner lieu à une séquence embarrassante, puis que le présentateur a pour habitude de faire le spectacle lorsqu’il s’agit de critiquer quelque chose. Cette fois, il a brandi une amende de stationnement reçue à Paris par une de ses collaboratrices ce lundi 11 mai. « Les amendes sont de retour ! 35 euros !, s’est-il indigné. Voilà un pays qui depuis deux mois n’est pas toujours capable de donner des masques à ses citoyens, n’est pas toujours capable de donner du gel hydroalcoolique à ses citoyens, mais le premier jour du déconfinement, te remet des prunes ! Les frères Rapetou sont sortis ! Eh bien moi, ça m’a scandalisé ! » Le souci, c’est que son raisonnement ne tenait pas vraiment la route : ces amendes n’ont en effet rien à voir avec l’Etat, puisqu’elle sont émises par… la mairie de Paris. Un détail très important que Pascal Praud a lui même reconnu, mais cela ne l’a pas empêché de continuer à rouspéter.
Pascal Praud se fait reprendre par un de ses chroniqueurs
Voyant le présentateur éructer, le chroniqueur Gérard Leclerc est intervenu. « Il y a deux minutes dans le sujet précédent, vous disiez “La loi doit s’appliquer à tout le monde”, lui a-t-il rappelé. Evidemment, personne n’aime recevoir des amendes… » Mais cela n’a pas calmé Pascal Praud : « On n’était même pas prévenus ! », a-t-il assuré. En réalité, si. Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge des déplacements, l’avait même annoncé dès le mardi 5 mai. Une information qui avait ensuite été reprise ce lundi 11 mai au matin sur… le site de CNews justement. La chroniqueuse Charlotte d’Ornellas a volé au secours de Pascal Praud : « L’Etat, en l’occurrence la mairie de Paris, se souvient des citoyens surtout au moment où il faut le radar, la prune… C’est quelque chose que vous ne pouvez pas nier », a-t-elle lancé à Gérard Leclerc. « L’Etat, comme vous dites, il est en train actuellement de payer 60% des salariés », a-t-il répliqué. Pascal Praud a ensuite mis fin au débat en saluant avec ironie les réflexions de son chroniqueur. « J’essaie d’être toujours juste, droit, rationnel… », lui a répondu Gérard Leclerc. « Ouah, tout simplement… », s’est moquée Charlotte d’Ornellas. Au moins, il prend la peine d’essayer.
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