“Avatar: La voie de l’eau” est le deuxième volet très attendu de la franchise du même nom. Ce mercredi 14 septembre, les spectateurs pourront découvrir la suite des aventures de Jake Sully et Neytiri, soit 13 ans après le début de celles-ci. Pour James Cameron, le réalisateur, il y avait une certaine volonté de comparer la beauté de la nature de Pandora, planète sur laquelle se déroule le scénario, face au changement climatique que l’on vit dans la réalité. Et notamment des océans, qui sont au centre de ce long-métrage. “Les récifs coralliens, si nous ne changeons pas de cap, d’ici 50 ans, ils ne seront plus là. Il n’y en aura plus, en tout cas, vivants. Il y aura des récifs coralliens morts. C’est une cause qui mérite qu’on se batte. On veut montrer que cette beauté, qui existe toujours dans certains endroits, qu’il y avait autrefois partout, il en reste suffisamment pour qu’on puisse la préserver. Si on est prêts à relever le défi.”
“On parle des problème dans le monde par le biais du divertissement”
Pour lui, en tant qu’artiste, il est important qu’il prenne position pour éveiller les consciences. “Je pense que tous les artistes ne définissent pas leur rôle de la même façon. Certains ne se sentent pas du tout concernés par les problèmes sociaux ou immédiats du monde. D’autres, comme moi, se sentent concernés, mais en parlent par le biais du divertissement, de l’imaginaire, de la science-fiction. On fait un pas de côté, on part dans un autre monde pour pouvoir observer de l’extérieur nos valeurs et les choses qui comptent pour nous. C’est ce que je veux faire. D’autres réalisateurs s’attaquent directement à la question et dédient un film au problème, que ce soit le racisme, le sexisme ou autres.”
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