Présent sur le plateau des « Etranges pouvoirs du corps humain » (France 2), l’épidémiologiste Arnaud Fontanet a tenu a alerter la population sur un risque de deuxième vague du Covid-19, et a incité les Français a respecter avec sérieux les mesures barrières.
Ce mardi 12 mai, Michel Cymes était aux commandes d’un numéro spécial des Étranges pouvoir du corps humain (France 2). Au lendemain du début du déconfinement, le médecin était entouré de nombreux spécialiste afin d’évoquer la crise du Covid-19, le virus en lui-même et ses conséquences sur le mode de vie des Français dans les mois à venir. Comme il l’avait évoqué dans C à vous (France 5), Michel Cymes est plutôt optimiste vis à vis des risques de seconde vague.
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Un avis qui n’est pas partagé par Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur. Présent sur le plateau de France 2 ce mardi soir, le Professeur a tenu à faire passer un message à la population française au sujet d’un éventuel relâchement. « Je pense quand même qu’il faut qu’on se souvienne, à la fin février, on n’avait pas réalisé ce qui était en train de nous arriver et qu’en 15 jours, on s’est retrouvé dans une situation absolument catastrophique. Et je crois qu’il faut qu’on souvienne quand même de la surprise que ça a créé pour nous, de la vitesse à laquelle c’est venu« , a-t-il commencé. Arnaud Fontanet est conscient de l’effort qui a été fait pour des millions de Français pour respecter le confinement, et leur besoin de relâcher un peu la pression aujourd’hui. Mais le médecin tient à rappeler l’importance de se montrer rigoureux avec les mesures barrières. « On a quand même été très secoués, ça peut revenir et je pense qu’il est aussi important que ce soir on passe ce message : que les mesures que l’on préconise, à la fois de distance physique, les mesures barrières, le port du masque dans les lieux publics… tout ça c’est notre seule chance de ne pas revivre ce qu’on a vécu en mars« , développe-t-il. Selon lui, les risques de voir une deuxième vague du Covid-19 frapper la France sont assez élevés.
« Tout nous dit qu’une deuxième vague est possible, quand vous regardez l’histoire des pandémies, quand vous vous penchez sur ce qu’on sait de ce coronavirus… Donc, je suis à la fois tout à fait conscient qu’il est important de dédramatiser, mais je crois qu’il faut quand même qu’on garde en tête que les semaines qui viennent sont importantes et qu’il ne faut pas qu’on revive ce qu’on a vécu en mars, pour nous, pour notre entourage et aussi pour les personnels soignants qui en ont beaucoup souffert« , a-t-il conclu.
Aurélien Gaucher
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