Du haut de ses 22 ans, le candidat belge a ému les quatre coachs de « The Voice » avec sa reprise du titre d’Orelsan « La pluie ». Rencontre.
Comment êtes-vous arrivé dans l’émission ?
Antoine : En janvier de l’année dernière, j’ai commencé à poster des vidéos de covers sur les réseaux sociaux. C’est comme ça qu’un recruteur m’a repéré et m’a proposé de passer le premier casting à Paris. Sans ça, je n’aurais jamais pensé à participer. Je ne crois pas au hasard, mais je crois au destin.
Vous n’aviez jamais envisagé de tenter votre chance ?
J’ai déjà participé deux fois à The Voice Belgique. Une première fois quand j’avais 16 ans. Personne ne s’était retourné. J’y suis retourné l’année suivante, et j’avais eu Chimène Badi comme coach. Même si ce n’est pas la même ampleur en Belgique, j’avais adoré cette expérience. Tout le monde me disait de tenter ma chance en France, mais je n’avais jamais osé sauter le pas jusqu’à aujourd’hui.
Les quatre coachs se sont retournés pour vous. Vous imaginiez une telle configuration ?
Pas du tout. Pour moi, c’était déjà énorme d’être arrivé jusqu’aux auditions à l’aveugle. J’étais un peu dans un autre monde à ce moment là, il n’y a pas de mots.
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Pascal Obispo a appuyé dès la première note…
J’étais tellement concentré sur ma prestation que je n’ai pas réalisé. J’ai juste vu une lumière sur le côté, et les gens qui applaudissaient. Puis une deuxième fois, et une troisième… Je voulais vraiment profiter du moment, et ne pas me laisser déconcentrer par ce qui se passait à côté. Ce n’est qu’à la fin de la chanson que j’ai compris.
Pourquoi avoir choisi Marc Lavoine ?
Les quatre coachs m’ont fait des commentaires exceptionnels sur mes qualités artistiques. Mais Marc Lavoine a également parlé du côté humain. J’ai vu dans son regard de l’émotion et de la sincérité. C’est pourquoi, sur le moment, j’ai vraiment senti que c’était lui que je devais choisir.
Comment se passe le coaching avec lui ?
C’est quelqu’un d’exceptionnel, de très touchant, et toujours dans la sincérité. Il est très humble et n’en fait pas des tonnes. Il a tellement de connaissances qu’il y a pleins de choses à apprendre à ses côtés.
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Vous avez révélé que ce n’était pas votre idée de départ…
Effectivement, à la base je voulais aller avec Lara Fabian. Lors de ma participation en Belgique, je n’étais pas dans son équipe, mais j’avais vu que c’était une coach très maternelle, avec un côté rassurant. Ce sont des qualités qui me touchent, moi qui suis très stressé. Mais je ne regrette pas mon choix.
Votre interprétation de La Pluie est très différente de la version originale, chantée par Orelsan et Stromae. Comment vous est venu cette idée ?
A la base, ce n’est pas du tout mon répertoire. Une amie artiste à moi avait déjà repris cette chanson à la télévision belge, et j’avais trouvé ça génial. J’ai voulu la reprendre à mon tour en m’en inspirant, mais en apportant ma touche à moi, sans copier. Il y a aussi le fait que la chanson soit chanter par un français (Orelsan) et un belge (Stromae), un parallèle avec ma situation : le chanteur belge qui vient chanter en France.
Dans quel registre va-t-on vous retrouver dans la suite de la saison ?
Naturellement, je me dirige d’avantage vers la chanson française. Mais j’écoute de tout. Si j’ai la chance de rester longtemps dans l’aventure, je vais donc essayer des styles différents, mais toujours à ma manière. Car je veux rester moi-même.
Interview par Camille Sanson
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