- Sylvie Pialat peut se réjouir du succès d’Effacer l’historique en salle depuis le 26 août.
- La productrice aime tous les cinémas américains.
- Elle a profité de la pandémie pour peaufiner de nouveaux projets.
Sylvie Pialat, productrice entre autres de Timbuktu , couvert de César en 2015 et d’Effacer l’historique, est aussi jurée au
46 e Festival de Deauville. Alors que la comédie irrésistible du duo Kervern/Delépine est un succès (mérité) en salle, la productrice se livre à une passion à laquelle elle a rarement le temps de se consacrer : voir des films sur grand écran.
« Je me régale d’autant plus que je suis soulagée des excellents résultats d’Effacer l’historique. avoue-t-elle à 20 Minutes. On a longtemps hésité à sortir le film le 26 août mais quand on a su que Tenet gardait cette date, on a poussé un soupir de soulagement ! » Etre adossé à cette locomotive ne pouvait que servir le film. Et ce fut le cas.
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Un trou dans les sous
Sylvie Pialat a donc retrouvé le sourire, après de sacrés moments d’angoisse car la pandémie a porté un rude coup aux professionnels du cinéma. « Nous ne sommes pas les plus à plaindre mais tout s’est arrêté d’un seul coup. C’est compliqué pour des petites structures comme la nôtre qui ne sont pas des championnes du monde en trésorerie. C’est comme si vous ne touchiez pas votre salaire pendant un mois : un trou apparaît ! » Le trou se comble grâce aux résultats d’Effacer l’historique qui a dépassé les 300.000 spectateurs et vise désormais le double. « Les garçons, comme j’appelle Gustave Kervern et Bruno Delépine savent parler aux gens qui se retrouvent dans leur cinéma », dit Sylvie Pialat.
Au jour le jour
Son prochain film Tout le monde aime Jeanne de
Céline Devault avec Blanche Gardin et Vincent Macaigne ne pourra être tourné qu’au printemps prochain à Lisbonne. « C’est toujours frustrant car tout est prêt mais on en profite pour peaufiner le script. Le Covid-19 nous aura appris à prendre les choses au jour le jour. » Entre la supervision du montage d’Albatros, le nouveau film de
Xavier Beauvoiset la compétition deauvillaise, la productrice a de quoi s’occuper. « J’aime tous les cinémas américains même Rambo et Predator que j’ai découverts avec mon mari Maurice Pialat qui, ce qui surprend beaucoup ses fans, adorait ce type de films ».
Une famille rêvée
En dégustant les huit films soumis de la compétition Sylvie Pialat a fait connaissance avec Bruno Podalydès qui fait également parti du jury. « J’avais déjà travaillé avec son frère Denis et cela m’a confirmé que j’aurais rêvé d’être la sœur des frères Podalydès, plaisante-t-elle. On se serait bien amusé ! » Elle semble déjà passer des moments ensoleillés à Deauville où des salles bien pleines donnent le sourire.
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