Quotidien : la mise en scène hilarante de Yann Barthès pour l’annonce de la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle

Emmanuel Macron a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle ce jeudi 3 mars dans une lettre. Une initiative qui a beaucoup inspiré Yann Barthès sur le plateau de Quotidien. 

Il s’est amusé. Les élections présidentielles approchent à grand pas puisque celles-ci se tiendront les dimanches 10 et 24 avril prochain. De nombreux candidats, tels que Anne Hidalgo, Marine Le Pen, Valérie Pécresse ou encore Eric Zemmour, avaient rapidement annoncé leurs candidatures. Toutefois, il manquait encore celle d’Emmanuel Macron. L’actuel président de la République a laissé planer le doute puisqu’il avait expliqué vouloir se concentrer sur la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine. Il a finalement sauté le pas ce jeudi 3 mars et, pour cela, s’est adressé aux Français dans une lettre publiée dans la presse régionale. Celle-ci a été dévoilée par plusieurs médias en début de soirée et cette démarche n’est pas passée inaperçue auprès de Yann Barthès. Sur le plateau de Quotidien, l’animateur s’est moqué du contenu de la lettre, quelques minutes avant qu’elle ne soit dévoilée. Au niveau de la mise en scène, il a mis le paquet et les téléspectateurs ont pu voir les lumières s’assombrir avant qu’il sorte un beau parchemin et une plume pour écrire. "Il a pris sa plume. Il a trempé la plume dans l’encrier et a demandé à Brigitte d’appuyer sur ‘play’", a-t-il affirmé avant que la Lettre à Elise de Beethoven ne débute en fond sonore.

Un moment inoubliable. Yann Barthès n’a pas manqué d’imagination. Alors qu’il se prenait pour l’actuel président de la République, il a commencé à lire sa lettre de candidature. "Chères Françaises, chers Français. C’est une cavalcade d’émotions qui envahit votre serviteur alors que je prends ma plume", peut-on d’abord l’entendre dire. "Dans ces moments où l’Histoire tourne sur ces gonds, et où notre monde s’effiloche et se retrouve en capilotade, la poudre de perlimpinpin ne suffit plus. C’est un travail de dentellière", a-t-il poursuivi avant d’ajouter :  "Il faut être deux pour danser un tango et en l’espèce, nous savons que la guerre, le truchement de la fragmentation et l’universalité des valeurs et l’externalité du consensus du multilatéralisme étatique ne suffisent plus". Par la suite, Yann Barthès a continué son discours en utilisant des expressions déjà employées par Emmanuel Macron lors de ses différents discours. "Je vous fais part de mon intention d’enfourcher le tigre bien que le gâteau avalé n’a pas de saveur, je dis banco", a-t-il déclaré. "Je suis candidat à ma propre succession et je serai réélu quoi qu’il en coûte", a-t-il conclu.

Yann Barthès : comment a-t-il conclu sa lettre ? 

Face aux téléspectateurs, Yann Barthès semblait bien décidé à agir comme Emmanuel Macron. A de nombreuses reprises, le chef de l’Etat a affirmé pouvoir compter sur le soutien de son épouse. Ainsi, c’est sans surprise que la présentation de Quotidien a terminé son discours avec une touche d’humour. Il a tout d’abord éteint la bougie présente sur son bureau avant de s’adresser à la Première dame. "Brigitte ! On va casser la croûte ?", lui demanda-t-il. Une séquence qui risque de faire beaucoup parler, tout comme l’annonce officielle d’Emmanuel Macron, qui n’est pas une surprise mais était très attendue.

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